L'Union européenne a appelé lundi la Croatie à appliquer un régime «non discriminatoire» aux citoyens de l'UE désirant acheter un bien immobilier en Croatie. Le ministère croate des Affaires étrangères a immédiatement indiqué que son gouvernement travaillait sur des modifications de la législation mais s'est défendu de tout traitement discriminatoire.
La libéralisation du marché de l'immobilier préoccupe les Croates et leur gouvernement qui redoutent une ruée des acheteurs étrangers, principalement sur leurs îles.
«Concernant la libre circulation du capital, l'UE a noté que la Croatie ne respecte pas les obligations» auxquelles elle est tenue par son accord de stabilisation et d'association avec l'UE, qui «autorise l'acquisition de biens immobiliers en Croatie par des ressortissants d'Etats membres de l'UE», selon un communiqué de l'Union Européenne. Elle a appelé la Croatie «à appliquer correctement ces dispositions, sur des bases non discriminatoires, et à résorber les demandes accumulées en attente déposées par les citoyens européens, en accélérant les procédures».
En réaction, la ministre croate des Affaires étrangères, Kolinda Grabar Kitarovic, a immédiatement indiqué que son gouvernement travaillait sur des modifications de la législation permettant d'accélérer ces procédures mais s'est défendu de tout traitement discriminatoire envers les citoyens de l'UE. «La Croatie ne fait de discrimination envers aucun Etat membre», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Luxembourg. Elle a assuré que son pays suivait des règles de «réciprocité», qui consistent à appliquer à un Etat membre les mêmes règles en matière d'accès aux biens immobiliers que cet Etat applique aux Croates sur son territoire.
«Concernant la libre circulation du capital, l'UE a noté que la Croatie ne respecte pas les obligations» auxquelles elle est tenue par son accord de stabilisation et d'association avec l'UE, qui «autorise l'acquisition de biens immobiliers en Croatie par des ressortissants d'Etats membres de l'UE», selon un communiqué de l'Union Européenne. Elle a appelé la Croatie «à appliquer correctement ces dispositions, sur des bases non discriminatoires, et à résorber les demandes accumulées en attente déposées par les citoyens européens, en accélérant les procédures».
En réaction, la ministre croate des Affaires étrangères, Kolinda Grabar Kitarovic, a immédiatement indiqué que son gouvernement travaillait sur des modifications de la législation permettant d'accélérer ces procédures mais s'est défendu de tout traitement discriminatoire envers les citoyens de l'UE. «La Croatie ne fait de discrimination envers aucun Etat membre», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Luxembourg. Elle a assuré que son pays suivait des règles de «réciprocité», qui consistent à appliquer à un Etat membre les mêmes règles en matière d'accès aux biens immobiliers que cet Etat applique aux Croates sur son territoire.