L'Union Européenne autorise des aides d'Etat pour sauver le numéro deux allemand du BTP Philipp Holzmann
La Commission européenne a autorisé mardi 8 mai l'attribution de prêts publics au numéro deux allemand du BTP Philipp Holzmann, en estimant que cette aide était de nature à "restaurer sa viabilité à long terme". L'Etat allemand a donc accordé à Holzmann plus de 100 millions d'euros en prêts et caution.Le groupe de BTP, deuxième du secteur en Allemagne derrière Hochtief, était passé très près de la liquidation en novembre 1999, en raison de la découverte de charges inattendues d'un montant de 1,23 milliard d'euros provenant d'anciens contrats immobiliers. Il avait alors été "sauvé" grâce aux bons offices du chancelier Gerhard Schroeder auprès de ses banques créancières.
En rendant sa décision, la Commission a implicitement reproché aux autorités allemandes de ne lui avoir fourni dans un premier temps qu'une
"version sommaire du plan de restructuration", ce qui a reporté son feu vert final. Selon elle, les distorsions de concurrence liées aux aides d'Etat ont été "compensées par des mesures de grande ampleur visant à réduire la présence de l'entreprise sur le marché". Ainsi, l'effectif du groupe en Allemagne a été réduit d'environ un tiers et de nombreuses filiales ont été fermées. La Commission note cependant que la "société Holzmann n'est pas encore tirée d'affaire et que l'évolution pour l'exercice 2000 a été moins bonne que prévu".
Les mesures de restructuration en cours sont "en principe de nature à assurer le retour à la viabilité à long terme" du groupe. Mais, prévient la Commission, "pour que l'opération soit couronnée de succès, il faut que les mesures prévues soient prises très rapidement et que la conjoncture dans le secteur de la construction en Allemagne ne se détériore pas davantage".
En rendant sa décision, la Commission a implicitement reproché aux autorités allemandes de ne lui avoir fourni dans un premier temps qu'une
"version sommaire du plan de restructuration", ce qui a reporté son feu vert final. Selon elle, les distorsions de concurrence liées aux aides d'Etat ont été "compensées par des mesures de grande ampleur visant à réduire la présence de l'entreprise sur le marché". Ainsi, l'effectif du groupe en Allemagne a été réduit d'environ un tiers et de nombreuses filiales ont été fermées. La Commission note cependant que la "société Holzmann n'est pas encore tirée d'affaire et que l'évolution pour l'exercice 2000 a été moins bonne que prévu".
Les mesures de restructuration en cours sont "en principe de nature à assurer le retour à la viabilité à long terme" du groupe. Mais, prévient la Commission, "pour que l'opération soit couronnée de succès, il faut que les mesures prévues soient prises très rapidement et que la conjoncture dans le secteur de la construction en Allemagne ne se détériore pas davantage".