Catherine Vautrin, secrétaire d'Etat aux personnes âgées, a présenté mardi une charte intitulée «un toit, deux générations», qui permet de faciliter l'hébergement gratuit d'étudiants de Sciences-Po chez des seniors à Paris.
Pour Catherine Vautrin, cette charte, lancée en partenariat avec Sciences-Po, la Fondation de France, et la Fondation nationale de gérontologie (FNG), est une première étape avant l'établissement d'une «charte nationale qui faciliterait l'extension de cette expérience» de solidarité intergénérationnelle.
Le projet, qui consiste à permettre à des personnes âgées d'offrir gratuitement un logement à des étudiants d'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, en contrepartie de quelques services, a fait l'objet d'une étude menée par les étudiants de Sciences-Po et la FNG avec diverses associations ainsi que des juristes.
L'étude a abouti à la rédaction de trois documents: la Charte qui formalise les règles entre les étudiants, les seniors et l'organisme relais, mais aussi un «Code de bonne conduite» et une «Convention d'hébergement». L'expérience «pourrait être lancée pour la rentrée 2005» selon les dirigeants de Sciences-Po. «Dupliquer ce modèle dans d'autres villes universitaires» pourrait représenter «une alternative à la construction de résidences universitaires», a ajouté la Secrétaire d'Etat au cours d'une conférence de presse.
Plusieurs associations ont déjà mené des expériences similaires comme l'association Le PariSolidaire, qui a formé quinze «couples» étudiant-personne âgée en région parisienne pour la rentrée 2004, ou Logement inter-génération qui a tenté l'expérience en province, notamment à Montpellier.
Le projet, qui consiste à permettre à des personnes âgées d'offrir gratuitement un logement à des étudiants d'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, en contrepartie de quelques services, a fait l'objet d'une étude menée par les étudiants de Sciences-Po et la FNG avec diverses associations ainsi que des juristes.
L'étude a abouti à la rédaction de trois documents: la Charte qui formalise les règles entre les étudiants, les seniors et l'organisme relais, mais aussi un «Code de bonne conduite» et une «Convention d'hébergement». L'expérience «pourrait être lancée pour la rentrée 2005» selon les dirigeants de Sciences-Po. «Dupliquer ce modèle dans d'autres villes universitaires» pourrait représenter «une alternative à la construction de résidences universitaires», a ajouté la Secrétaire d'Etat au cours d'une conférence de presse.
Plusieurs associations ont déjà mené des expériences similaires comme l'association Le PariSolidaire, qui a formé quinze «couples» étudiant-personne âgée en région parisienne pour la rentrée 2004, ou Logement inter-génération qui a tenté l'expérience en province, notamment à Montpellier.