Une étude du cabinet Deloitte publiée jeudi révèle la croissance des prix immobilier à travers 12 pays d'Europe. Pour la seconde année consécutive, Londres est en tête du classement, suivie de près par Paris, avec un coût moyen du mètre carré à 10.000 €. Détails.
Dans le classement des villes d'Europe où l'immobilier est le plus cher, Londres reste en tête pour l'année 2012. C'est ce que révèle la seconde édition du classement Deloitte publiée ce jeudi 20 juin 2013. Réalisée à travers 12 pays européens, cette étude prend en compte les mètres carrés disponibles, la superficie moyenne des logements, et leur prix. Les résultats de cette étude indiquent une importante croissance des prix de l'immobilier résidentiel.
Au Royaume-Uni donc, c'est sans surprise que Londres enregistre le record des prix les plus élevés, avec un coût moyen de 10.000 €/m², contre 6.000 € de moyenne pour le Grand Londres. Mais notre capitale n'est pas très loin derrière : en effet, Paris affiche un coût moyen de 8.300€/m², contre 5.500/m² de moyenne en Ile de France. Enfin, la troisième place est attribuée à Munich, qui devient la ville la plus chère d'Allemagne avec un prix moyen de 5.000/m² en 2012.
Un contraste important entre les villes
Par ailleurs, sans imprévu toujours, les villes de l'Est et d'Europe centrale demeurent les moins chères, avec des prix avoisinant les 1.200€/m² à Budapest par exemple, ou encore 1.656 €/m² à Varsovie. On notera un contraste important et toujours présent entre l'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest, déjà constaté en 2011.
Si à Paris les prix ont peu augmenté comparés à l'année précédente, ceux de Londres en revanche ont flambé, affichant la plus forte hausse des 32 villes recensées. D'autres critères sont pris en compte à travers cette étude, dévoilant qu'en Russie et au Royaume-Uni, les logements anciens seraient nettement moins chers que les logements neufs, notamment en Hongrie, avec 46% de différence en 2012.
Enfin, selon l'étude du cabinet Deloitte, «la récession économique en Europe a accentué l'hétérogénéité des marchés selon les pays», de quoi permettre à tous de s'y retrouver.