A compter du samedi 26 septembre 2015, l'étiquetage de certains systèmes de chauffage et/ou de production d'eau chaude sanitaire devient obligatoire en Europe. Les solutions techniques utilisant des énergies renouvelables pourront prétendre au classement maximum.
Les étiquettes de classe énergétique des appareils domestiques se répandent peu à peu, en dehors de l'électroménager et de l'immobilier. A partir du 26 septembre, ce sont les systèmes de chauffage et/ou de production d'eau chaude sanitaire dont la puissance est au maximum de 70 kW et la capacité de stockage de 500 litres, qui devront obligatoirement présenter les informations relatives à leur efficacité.
De quoi permettre aux consommateurs de mieux les comparer pour faire un choix d'installation en toute connaissance de cause, notamment vis-à-vis des consommations énergétiques induites. L'étiquette énergie dispose de dix niveaux différents, allant de la classe "G" (la plus énergivore) à la classe "A+++" pour les systèmes les plus performants. François Gibert, le vice-président d'Enerplan (syndicat des professionnels de l'énergie solaire), explique : "L'obligation d'étiquetage énergétique devient un avantage concurrentiel. Seuls les systèmes incluant les énergies renouvelables, en particulier le solaire thermique, peuvent atteindre les meilleures classes d'efficacité (A+ à A+++)". L'étiquette constituerait, selon lui, un outil indispensable pour commercialiser des systèmes de chauffage et de production d'eau chaude.
Afin de soutenir les industriels, distributeurs et installateurs, Enerplan, Uniclima et Qualit'EnR participent au projet européen LabelPackA+ au moyen d'un ensemble d'outils mis à la disposition des professionnels : brochure d'information, guide technique, générateur d'étiquettes en ligne, formation…