A cette question binaire, la réponse est claire : 36% des répondants affirment être prêts, tandis que les deux-tiers ne le sont pas.
"36%, c'est plutôt bien", reconnaît Henry Halna du Fretay, secrétaire général de la Capeb. Qui se défend toutefois de vouloir "faire preuve d'un optimisme béat". "Mais compte tenu du nombre d'entreprises adhérentes (370.042, selon la dernière édition des Chiffres clés 2014, Ndlr), ce n'est pas si mal. C'est-à-dire que 36%, ce sont près de 10.000 entreprises prêtes. Et dans le laps de temps court qui était imparti, c'est finalement positif". Et c'est sans compter les 35% de répondants qui disent être en train de se former ! Un chiffre que le secrétaire général de la Capeb préfère mettre sur le compte des "oui".
Des demandes de formation en forte progression
Il faut dire aussi que toutes les entreprises du bâtiment ne sont pas concernées par l'éco-conditionnalité. "En effet, prenez un peintre ou un tailleur de pierre, le dispositif RGE n'a aucun sens pour eux, de même que les artisans qui n'interviennent que sur le neuf", précise-t-il. Car, difficile de quantifier la part des artisans véritablement intéressés par la performance énergétique.Côté formation, la Capeb reconnaît une progression très forte des formations FeeBat depuis le début de l'année. "Ce sont de 28 à 30.000 artisans qui seront formés d'ici à la fin 2014, contre environ 20.000 l'an dernier", se félicite Henry Halna du Fretay.
D'ailleurs, son organisation vient de lancer un nouveau module "RENOVE", qui sera mis en place dès le 1er janvier 2015. Il s'agit de la fusion du module 1 (grands concepts de la performance énergétique) et du module 2 (évaluation de la performance énergétique) qui va dans le sens d'une simplification du cursus.
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