A la veille d'un conflit de plus en plus probable avec l'Irak, les Etats-Unis ont promis d'accorder cette année 820 millions de dollars supplémentaires pour la reconstruction de l'Afghanistan.
En ouverture, lundi 17 mars à Bruxelles, d'une conférence des donateurs sous l'égide de la Commission européenne et de la Banque mondiale, le sous-secrétaire d'Etat américain chargé des affaires économiques et agricoles, Alan Larson, a expliqué que les fonds octroyés par les Etats-Unis s'ajouteraient à 569 millions de dollars déjà programmés l'an passé par Washington.
"Le président Bush et notre gouvernement ont exprimé très clairement notre engagement à long terme pour la reconstruction de l'Afghanistan", a déclaré M. Larson."Nous croyons qu'il est très important pour nous tous de travailler à remettre sur pieds une nation afghane qui soit prospère, indépendante et ne redevienne plus jamais un havre pour le terrorisme international", a-t-il ajouté.
L'Union européenne devait elle-même confirmer à l'occasion de la réunion l'engagement de 400 millions d'euros en faveur de Kaboul pour les années 2003 et 2004.
Devant les bailleurs de fonds réunis à Bruxelles, le ministre afghan des Finances Ashraf Ghani a chiffré entre 15 et 20 milliards de dollars les besoins de son pays, en termes budgétaires, pour les cinq années à venir.
Son homologue chargé de la reconstruction, Amin Farhang a émis l'espoir de son côté que la communauté internationale n'oublierait pas les promesses d'aide faites après la chute fin 2001 du régime des taliban et de ses alliés du réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden.
Interrogé par l'AFP, M. Farhang a reconnu que "le risque" existait de voir l'Afghanistan plongé dans l'oubli par la guerre annoncée en Irak et a appelé à ne pas "abandonner" son pays."Le risque existe mais je crois que la communauté internationale sait aussi que l'Afghanistan est très, très important. On ne peut pas abandonner l'Afghanistan et on ne peut pas laisser le champ encore une fois libre pour le terrorisme international", a-t-il déclaré.
Le commissaire européen aux Relations extérieures Chris Patten a lui aussi mis en garde la communauté internationale contre le risque de ne pas tenir ses engagements à l'égard de l'Afghanistan. "J'ai peur que nos ambitions ailleurs soient réduites en morceaux" dans une telle hypothèse, a déclaré M. Patten, dans une allusion à peine voilée à la situation en Irak.
"Le président Bush et notre gouvernement ont exprimé très clairement notre engagement à long terme pour la reconstruction de l'Afghanistan", a déclaré M. Larson."Nous croyons qu'il est très important pour nous tous de travailler à remettre sur pieds une nation afghane qui soit prospère, indépendante et ne redevienne plus jamais un havre pour le terrorisme international", a-t-il ajouté.
L'Union européenne devait elle-même confirmer à l'occasion de la réunion l'engagement de 400 millions d'euros en faveur de Kaboul pour les années 2003 et 2004.
Devant les bailleurs de fonds réunis à Bruxelles, le ministre afghan des Finances Ashraf Ghani a chiffré entre 15 et 20 milliards de dollars les besoins de son pays, en termes budgétaires, pour les cinq années à venir.
Son homologue chargé de la reconstruction, Amin Farhang a émis l'espoir de son côté que la communauté internationale n'oublierait pas les promesses d'aide faites après la chute fin 2001 du régime des taliban et de ses alliés du réseau terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden.
Interrogé par l'AFP, M. Farhang a reconnu que "le risque" existait de voir l'Afghanistan plongé dans l'oubli par la guerre annoncée en Irak et a appelé à ne pas "abandonner" son pays."Le risque existe mais je crois que la communauté internationale sait aussi que l'Afghanistan est très, très important. On ne peut pas abandonner l'Afghanistan et on ne peut pas laisser le champ encore une fois libre pour le terrorisme international", a-t-il déclaré.
Le commissaire européen aux Relations extérieures Chris Patten a lui aussi mis en garde la communauté internationale contre le risque de ne pas tenir ses engagements à l'égard de l'Afghanistan. "J'ai peur que nos ambitions ailleurs soient réduites en morceaux" dans une telle hypothèse, a déclaré M. Patten, dans une allusion à peine voilée à la situation en Irak.