Susan Bies, l'un des gouverneurs de la Réserve fédérale, a déclaré mardi que la hausse de la spéculation immobilière prend des allures inquiétantes aux Etats-Unis. Une spéculation qui engendre selon elle une prise de risque inconsidérée de la part des acheteurs et des banques.
«Nous nous inquiétons d'une hausse de la spéculation de la part des emprunteurs, achetant au delà de leurs moyens dans l'espoir d'une hausse des prix, que ce soit pour leur propre usage ou dans un strict but d'investissement» dans le secteur immobilier, a déclaré Susan Bies devant des banquiers à Kiawah Island (sud).
«Nous nous inquiétons de voir que les pressions concurrentielles pourraient amener les banques à abaisser leurs exigences de garanties, et encouragent implicitement une telle spéculation», a-t-elle ajouté selon le texte de son discours diffusé par avance. «Et nous nous inquiétons que, dans un mouvement de baisse inévitable, la qualité des crédits pourrait se détériorer au point que certaines banques pourraient faire l'expérience de pertes importantes».
Soulignant que les prix de l'immobilier ont augmenté de 11,2% l'an dernier, soit le rythme le plus rapide en plus d'un quart de siècle, Susan Bies s'est inquiétée des «signes d'un affaiblissement des exigences de garantie».
En effet, on assiste à un développement rapide aux Etats-Unis d'outils tels que les prêts à remboursement différé du capital ou les prêts à taux variables (qui représentent aujourd'hui plus d'un tiers des emprunts), a-t-elle souligné. Une tandance qui aurait a favorisé l'achat de résidences secondaires ou de logements à des fins spéculatives : elles ont représenté environ 40% des achats immobiliers en 2004 aux Etats-Unis.
Susan Bies s'est aussi inquiétée de voir les banques accorder des prêts avec un apport extrêmement réduit et après un examen sommaire de l'historique bancaire des clients.
«Compte-tenu de l'assouplissement des exigences, on peut s'inquiéter qu'une partie des portefeuilles de prêts immobiliers des banques pourrait être vulnérable à une hausse des taux d'intérêt et une baisse des prix des logements», a-t-elle affirmé. Et d'ajouter : «En d'autres termes, on peut s'inquiéter que toutes les banques n'aient pas conscience des risques liés à certains de leurs portefeuilles».
Ces propos font échos à ceux du président de la Fed Alan Greenspan pour qui, «même si une bulle sur les prix de l'immobilier semble improbable pour l'ensemble de la nation, il semble qu'il y ait, pour le moins, des signes de bouillonnement sur certains marchés locaux où les prix de l'immobilier semblent avoir augmenté à des niveaux insoutenables».
«La spéculation semble avoir joué un rôle plus important, dans la récente hausse des prix, que cela était généralement le cas dans le passé», avait ajouté M. Greenspan le 9 juin.
«Nous nous inquiétons de voir que les pressions concurrentielles pourraient amener les banques à abaisser leurs exigences de garanties, et encouragent implicitement une telle spéculation», a-t-elle ajouté selon le texte de son discours diffusé par avance. «Et nous nous inquiétons que, dans un mouvement de baisse inévitable, la qualité des crédits pourrait se détériorer au point que certaines banques pourraient faire l'expérience de pertes importantes».
Soulignant que les prix de l'immobilier ont augmenté de 11,2% l'an dernier, soit le rythme le plus rapide en plus d'un quart de siècle, Susan Bies s'est inquiétée des «signes d'un affaiblissement des exigences de garantie».
En effet, on assiste à un développement rapide aux Etats-Unis d'outils tels que les prêts à remboursement différé du capital ou les prêts à taux variables (qui représentent aujourd'hui plus d'un tiers des emprunts), a-t-elle souligné. Une tandance qui aurait a favorisé l'achat de résidences secondaires ou de logements à des fins spéculatives : elles ont représenté environ 40% des achats immobiliers en 2004 aux Etats-Unis.
Susan Bies s'est aussi inquiétée de voir les banques accorder des prêts avec un apport extrêmement réduit et après un examen sommaire de l'historique bancaire des clients.
«Compte-tenu de l'assouplissement des exigences, on peut s'inquiéter qu'une partie des portefeuilles de prêts immobiliers des banques pourrait être vulnérable à une hausse des taux d'intérêt et une baisse des prix des logements», a-t-elle affirmé. Et d'ajouter : «En d'autres termes, on peut s'inquiéter que toutes les banques n'aient pas conscience des risques liés à certains de leurs portefeuilles».
Ces propos font échos à ceux du président de la Fed Alan Greenspan pour qui, «même si une bulle sur les prix de l'immobilier semble improbable pour l'ensemble de la nation, il semble qu'il y ait, pour le moins, des signes de bouillonnement sur certains marchés locaux où les prix de l'immobilier semblent avoir augmenté à des niveaux insoutenables».
«La spéculation semble avoir joué un rôle plus important, dans la récente hausse des prix, que cela était généralement le cas dans le passé», avait ajouté M. Greenspan le 9 juin.