Dopée par les subventions fédérales dans un contexte de flambée des prix du pétrole et du gaz naturel, l'énergie éolienne connaît une forte expansion aux Etats-Unis.
Lengouement pour l'énergie éolienne aux Etats-Unis s'explique aussi par la dépendance accrue de l'étranger pour les approvisionnements pétroliers américains. Mais plus généralement l'attrait grandissant pour les sources d'énergie propres reflète les inquiétudes suscitées par le réchauffement climatique.
La capacité totale de production électrique engendrée par la force du vent a augmenté de 36% aux Etats-Unis en 2005 comparativement à 2004 pour atteindre 9.149 mégawatts, soit une quantité suffisante pour satisfaire les besoins annuels de 2,3 millions d'habitations.
Mais cette puissance représente encore moins de 0,5% du total d'électricité produit par le pays et loin derrière l'Europe qui, avec l'Allemagne en tête, a une capacité de plus de 40.500 mégawatts.
A la fin 2005, on comptait des installations dans 30 Etats américains, la Californie (ouest) étant en tête. En 2006, la capacité éolienne des Etats-Unis pourrait s'accroître de 50%, selon les prévisions du groupement professionnel, l'AWEA (American Wind Energy Association).
«Grâce à la décision sans précédent du Congrès de prolonger de deux ans le crédit fiscal à la production d'énergie éolienne, le secteur va continuer à connaître de bonnes années», se félicite Randall Swisher, président de l'AWEA.
Après des années d'incertitude, la décision du Congrès et l'accent mis par le président George W. Bush sur la nécessité de promouvoir les énergies alternatives, «a renforcé la confiance des investisseurs dans l'avenir de l'éolien», explique Lester Brown, président du «Earth Policy Institute», un organisme privé d'étude et de promotion de la protection de l'environnement.
Ainsi, plusieurs grands groupes industriels et d'investissement se sont engagés récemment dans ce secteur. General Electric (GE) a racheté Enron Wind en 2002 pour 375 millions de dollars, devenant l'un des leaders mondiaux des turbines éoliennes. Cette activité a généré deux milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2005, 400 fois plus qu'en 2002.
Ce montant représente encore une faible partie des 42 milliards de ventes de la division énergie de GE mais le conglomérat compte rapidement le doubler.
«Le vent est le secteur d'activité connaissant l'expansion la plus rapide du marché de l'énergie», souligne Jim Lyons, un des responsables du Centre de Recherche de GE. La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a racheté Zilkha Renewable Energy, petite firme de technologies éoliennes dont les projets prévoient la construction de turbines produisant au total 4.000 mégawatts, une capacité suffisante pour alimenter 1,2 million de logements. AES, le grand groupe américain de fourniture d'électricité, a récemment repris SeaWest, spécialisée dans l'énergie du vent, pour développer des capacités de production de 1.800 mégawatts. Shell, le géant pétrolier anglo-néerlandais, détient 315 mégawatts de capacité électrique d'origine éolienne aux Etats-Unis et son concurrent British Petroleum étudient des emplacements pour construire des éoliennes d'une capacité de 2.000 mégawatts.
Pour Jerry Taylor, un expert du CATO institute, un centre privé de recherche, «il est difficile de prédire si cette tendance sera durable (...) car ces investissements sont surtout motivés par les subventions fédérales substantielles». Il cite par ailleurs les problèmes d'environnement posés par les éoliennes qui requièrent, pour être rentables, de vastes terrains. Enfin, de nombreux oiseaux sont tués par les hélices.
La capacité totale de production électrique engendrée par la force du vent a augmenté de 36% aux Etats-Unis en 2005 comparativement à 2004 pour atteindre 9.149 mégawatts, soit une quantité suffisante pour satisfaire les besoins annuels de 2,3 millions d'habitations.
Mais cette puissance représente encore moins de 0,5% du total d'électricité produit par le pays et loin derrière l'Europe qui, avec l'Allemagne en tête, a une capacité de plus de 40.500 mégawatts.
A la fin 2005, on comptait des installations dans 30 Etats américains, la Californie (ouest) étant en tête. En 2006, la capacité éolienne des Etats-Unis pourrait s'accroître de 50%, selon les prévisions du groupement professionnel, l'AWEA (American Wind Energy Association).
«Grâce à la décision sans précédent du Congrès de prolonger de deux ans le crédit fiscal à la production d'énergie éolienne, le secteur va continuer à connaître de bonnes années», se félicite Randall Swisher, président de l'AWEA.
Après des années d'incertitude, la décision du Congrès et l'accent mis par le président George W. Bush sur la nécessité de promouvoir les énergies alternatives, «a renforcé la confiance des investisseurs dans l'avenir de l'éolien», explique Lester Brown, président du «Earth Policy Institute», un organisme privé d'étude et de promotion de la protection de l'environnement.
Ainsi, plusieurs grands groupes industriels et d'investissement se sont engagés récemment dans ce secteur. General Electric (GE) a racheté Enron Wind en 2002 pour 375 millions de dollars, devenant l'un des leaders mondiaux des turbines éoliennes. Cette activité a généré deux milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2005, 400 fois plus qu'en 2002.
Ce montant représente encore une faible partie des 42 milliards de ventes de la division énergie de GE mais le conglomérat compte rapidement le doubler.
«Le vent est le secteur d'activité connaissant l'expansion la plus rapide du marché de l'énergie», souligne Jim Lyons, un des responsables du Centre de Recherche de GE. La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a racheté Zilkha Renewable Energy, petite firme de technologies éoliennes dont les projets prévoient la construction de turbines produisant au total 4.000 mégawatts, une capacité suffisante pour alimenter 1,2 million de logements. AES, le grand groupe américain de fourniture d'électricité, a récemment repris SeaWest, spécialisée dans l'énergie du vent, pour développer des capacités de production de 1.800 mégawatts. Shell, le géant pétrolier anglo-néerlandais, détient 315 mégawatts de capacité électrique d'origine éolienne aux Etats-Unis et son concurrent British Petroleum étudient des emplacements pour construire des éoliennes d'une capacité de 2.000 mégawatts.
Pour Jerry Taylor, un expert du CATO institute, un centre privé de recherche, «il est difficile de prédire si cette tendance sera durable (...) car ces investissements sont surtout motivés par les subventions fédérales substantielles». Il cite par ailleurs les problèmes d'environnement posés par les éoliennes qui requièrent, pour être rentables, de vastes terrains. Enfin, de nombreux oiseaux sont tués par les hélices.