Lors d'un discours prononcé mardi à Salt Lake City, la présidente de la banque de la Réserve fédérale (Fed) de San Francisco, Janet Yellen, a jugé évident qu'un ralentissement du marché du logement aux Etats-Unis pourrait affecter les perspectives de croissance.
Mme Yellen a jugé que ce risque venait s'ajouter à ceux liés à la hausse des prix de l'énergie, selon son discours. «Je ne suis certainement pas en train de prédire les mouvements futurs des prix de l'immobilier, mais je pense qu'il est évident qu'un ralentissement substantiel du secteur du logement représenterait un risque négatif pour les perspectives de croissance», a-t-elle expliqué.
«Le secteur de l'immobilier a joué un rôle clé dans l'expansion actuelle et la crainte est que, si les prix du logement devaient chuter, l'impact négatif sur la richesse des ménages pourrait conduire à un renversement de tendance dans les dépenses de consommation», a-t-elle ajouté. Mme Yellen a reconnu que l'«élément bulle» pouvait expliquer les prix «anormalement» élevés de l'immobilier. Dans ce contexte, «un renversement est certainement une possibilité», a-t-elle ajouté.
Ces risques s'ajoutent à ceux liés à l'envolée des prix du pétrole dans le sillage des cyclones Katrina et Rita, a encore précisé Janet Yellen. Dans les mois à venir, la hausse des prix de l'énergie devrait encore alimenter la progression de l'inflation, a-t-elle indiqué, même si elle n'a constaté pour l'instant aucun impact sur le pouvoir d'achat des ménages américains. «Le risque est cependant que, sans politique appropriée, on assiste à une répétition» de ce qui s'était passé dans les années 70, lorsque le choc pétrolier avait poussé l'inflation à "des niveaux à deux chiffres», a-t-elle souligné.
La Fed va donc surveiller dans les mois à venir l'évolution de l'inflation ainsi que l'évolution des dépenses de consommation des ménages, a-t-elle indiqué. La présidente de la Fed de San Francisco a cependant souligné que l'économie américaine avait jusqu'à présent résisté «de manière remarquable» à l'envolée des prix de l'énergie, même si les perturbations récentes «vont probablement altérer quelque peu sa trajectoire à court terme».
«Le secteur de l'immobilier a joué un rôle clé dans l'expansion actuelle et la crainte est que, si les prix du logement devaient chuter, l'impact négatif sur la richesse des ménages pourrait conduire à un renversement de tendance dans les dépenses de consommation», a-t-elle ajouté. Mme Yellen a reconnu que l'«élément bulle» pouvait expliquer les prix «anormalement» élevés de l'immobilier. Dans ce contexte, «un renversement est certainement une possibilité», a-t-elle ajouté.
Ces risques s'ajoutent à ceux liés à l'envolée des prix du pétrole dans le sillage des cyclones Katrina et Rita, a encore précisé Janet Yellen. Dans les mois à venir, la hausse des prix de l'énergie devrait encore alimenter la progression de l'inflation, a-t-elle indiqué, même si elle n'a constaté pour l'instant aucun impact sur le pouvoir d'achat des ménages américains. «Le risque est cependant que, sans politique appropriée, on assiste à une répétition» de ce qui s'était passé dans les années 70, lorsque le choc pétrolier avait poussé l'inflation à "des niveaux à deux chiffres», a-t-elle souligné.
La Fed va donc surveiller dans les mois à venir l'évolution de l'inflation ainsi que l'évolution des dépenses de consommation des ménages, a-t-elle indiqué. La présidente de la Fed de San Francisco a cependant souligné que l'économie américaine avait jusqu'à présent résisté «de manière remarquable» à l'envolée des prix de l'énergie, même si les perturbations récentes «vont probablement altérer quelque peu sa trajectoire à court terme».