Des associations du Grand Sud-Ouest, réunies derrière la bannière dEau-secours 31, tiendront leurs états généraux le 8 décembre prochain, à Toulouse, afin dinterpeller les candidats aux municipales sur la création dun service public de leau.
Diverses associations du grand Sud-ouest, qui réclament un service public de l'eau et de l'assainissement, ont annoncé samedi la tenue d'états généraux de l'eau. Ceux-ci sont prévus le 8 décembre à Toulouse et visent à interpeller les candidats aux municipales.
«On veut connaître la position des candidats, ce qui permettra de décerner une sorte de label» car «ces municipales doivent être l'occasion de mettre au premier plan du débat politique la question des services publics locaux», a déclaré Anne Bouzinac, présidente de l'association Eau-secours 31 à l'origine de cet appel en juin 2007.
Les membres des associations dénoncent la mainmise de trois multinationales qui contrôlent près de 80% de la distribution de l'eau et de la gestion des réseaux d'assainissement, «ce qui se traduit notamment par des bénéfices colossaux réalisés sur le dos des consommateurs ainsi que des différences de prix avec les services en régie pouvant varier de 23 à 44%», précisent-ils.
«On se rend compte qu'avec un retour en régie publique les prix baissent comme à Castres où le prix de l'eau et de l'assainissement a baissé de 10% en 2004 et n'a plus bougé depuis», a ajouté Georges Carceller, représentant d'une association castraise.
«On veut connaître la position des candidats, ce qui permettra de décerner une sorte de label» car «ces municipales doivent être l'occasion de mettre au premier plan du débat politique la question des services publics locaux», a déclaré Anne Bouzinac, présidente de l'association Eau-secours 31 à l'origine de cet appel en juin 2007.
Les membres des associations dénoncent la mainmise de trois multinationales qui contrôlent près de 80% de la distribution de l'eau et de la gestion des réseaux d'assainissement, «ce qui se traduit notamment par des bénéfices colossaux réalisés sur le dos des consommateurs ainsi que des différences de prix avec les services en régie pouvant varier de 23 à 44%», précisent-ils.
«On se rend compte qu'avec un retour en régie publique les prix baissent comme à Castres où le prix de l'eau et de l'assainissement a baissé de 10% en 2004 et n'a plus bougé depuis», a ajouté Georges Carceller, représentant d'une association castraise.