Lors de sa visite en Moselle, Nicolas Sarkozy a affirmé que «l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou une partie des investissements nécessaires» pour soutenir l’activité de l’aciérie d'ArcelorMittal à Gandrange où 600 emplois pourraient disparaître.

«Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire (de l'unité), car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France, parce qu'un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie», c’est en ces termes que Nicolas Sarkozy s’est adressé aux sidérurgistes de l’usine d’ArcelorMittal de Gandrange située en Moselle.

En effet, l’aciérie est actuellement menacée d’un plan de restructuration qui entraînerait la suppression d’ici 2009 d’environ 600 emplois sur les 1.108.

Xavier Bertrand, ministre des Affaires Sociales, présent lors de cette visite, a ajouté : «soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal, (le patron indien d'ArcelorMittal, de revenir sur son plan) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui».
Enfin, le chef de l’Etat a déclaré : «Je reverrai vos syndicats fin mars, début avril et je reviendrai dans l'usine pour annoncer la solution qu'on aura trouvée», a-t-il indiqué.

A noter que selon les syndicats, des investissements de 20 à 30 millions d'euros sont nécessaires pour assurer le maintien de l'activité de l’aciérie de Gandrange.

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