On connaissait les OPAH. Les acteurs de la construction pourront désormais compter sur les OPATB, traduisez : opérations programmées d'amélioration thermique et énergétique des bâtiments.
En effet, l'Etat vient de lancer un appel à projet auprès des collectivités et s'est engagé à soutenir d'ici début 2003, 26 projets locaux d'économie d'énergie et de réduction des gaz à effet de serre destinés à rendre les bâtiments plus écologiques.
Mercredi 20 février Yves Cochet, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au Logement, Pierre Radanne, président de l'Ademe et Philippe Pelletier, président de l'ANAH ont donné le coup d'envoi officiel des OPATB, un ambitieux programme d'opérations d'amélioration thermique et énergétique des bâtiments à destination des collectivités locales. Grâce à ces OPATB, les collectivités locales pourront bénéficier de subventions pour réaliser des travux d'économie d'énergie, favoriser la maîtrise de la demande d'électricité et promouvoir l'utilisation d'énergies renouvelables (bois, énergie solaire thermique et photovoltaïque, énergie géothermique, énergie éolienne...).
En effet, le bâtiment, avec ses besoins en chauffage, en électricité, en eau chaude voire en climatisation, est responsable de 25% des émissions françaises de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre qui provoque le réchauffement de la planète) et de près de 40% de la consommation d'électricité, a rappelé Marie-Noëlle Lienemann. Il constitue le troisième poste producteur de gaz à effet de serre derrière les transports et l'industrie.
Les deux ministres ont rappelé que ce programme s'inscrivait dans une série d'actions menées par le gouvernement ces dernières années allant du Programme national d'amélioration de l'efficacité énergétique au Plan national habitat construction et développement durable présenté en janvier 2002 par Marie-Noëlle Lienemann.
D'ici début 2003, 26 collectivités seront sélectionnées, après appel à projet, pour recevoir des financements sur OPATB. " Les critères de sélection se fondent sur la capacité des collectivités candidates à remplir leurs objectifs d'économies d'énergie et de réduction du CO2 " a indiqué Yves Cochet. Et le ministre de préciser que " les OPATB seront évalues annuellement au vu de la démarche mise en place et des résultats obtenus au plan local ". Déjà la ville de Pau (sud-ouest) a été choisie pour en bénéficier
Les collectivités devront donc présenter un programme sur 4 ou 5 ans de travaux d'économies d'énergie dans les bâtiments résidentiels et tertiaires (hôpitaux, bureaux, hôtels, administrations, écoles...) de leur zone, ainsi qu'un programme de communication, le tout réunissant l'adhésion de nombreux acteurs locaux. Elles effectueront ensuite un diagnostic des gaz à effet de serre au niveau local, puis un bilan annuel des résultats du programme.
Ces 26 opérations serviront de test pour une éventuelle multiplication future des OPATB.
Les subventions, qui ne paieront qu'une partie des travaux, proviendront de l'Etat, de l'ADEME et de l'ANAH. Au total, l'ADEME versera 60 millions d'euros sur 5 ans, a indiqué son président Pierre Radanne.
Par cette mesure, le gouvernement veut ainsi mettre en pratique en partant du niveau local les engagements internationaux de la France, qui devra d'ici 2010 ramener au niveau de 1990 ses émissions de gaz responsables du réchauffement climatique. "De cet ancrage territorial dépend le succès national et international des engagements de Kyoto", a souligné Yves Cochet.
En effet, le bâtiment, avec ses besoins en chauffage, en électricité, en eau chaude voire en climatisation, est responsable de 25% des émissions françaises de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre qui provoque le réchauffement de la planète) et de près de 40% de la consommation d'électricité, a rappelé Marie-Noëlle Lienemann. Il constitue le troisième poste producteur de gaz à effet de serre derrière les transports et l'industrie.
Les deux ministres ont rappelé que ce programme s'inscrivait dans une série d'actions menées par le gouvernement ces dernières années allant du Programme national d'amélioration de l'efficacité énergétique au Plan national habitat construction et développement durable présenté en janvier 2002 par Marie-Noëlle Lienemann.
D'ici début 2003, 26 collectivités seront sélectionnées, après appel à projet, pour recevoir des financements sur OPATB. " Les critères de sélection se fondent sur la capacité des collectivités candidates à remplir leurs objectifs d'économies d'énergie et de réduction du CO2 " a indiqué Yves Cochet. Et le ministre de préciser que " les OPATB seront évalues annuellement au vu de la démarche mise en place et des résultats obtenus au plan local ". Déjà la ville de Pau (sud-ouest) a été choisie pour en bénéficier
Les collectivités devront donc présenter un programme sur 4 ou 5 ans de travaux d'économies d'énergie dans les bâtiments résidentiels et tertiaires (hôpitaux, bureaux, hôtels, administrations, écoles...) de leur zone, ainsi qu'un programme de communication, le tout réunissant l'adhésion de nombreux acteurs locaux. Elles effectueront ensuite un diagnostic des gaz à effet de serre au niveau local, puis un bilan annuel des résultats du programme.
Ces 26 opérations serviront de test pour une éventuelle multiplication future des OPATB.
Les subventions, qui ne paieront qu'une partie des travaux, proviendront de l'Etat, de l'ADEME et de l'ANAH. Au total, l'ADEME versera 60 millions d'euros sur 5 ans, a indiqué son président Pierre Radanne.
Par cette mesure, le gouvernement veut ainsi mettre en pratique en partant du niveau local les engagements internationaux de la France, qui devra d'ici 2010 ramener au niveau de 1990 ses émissions de gaz responsables du réchauffement climatique. "De cet ancrage territorial dépend le succès national et international des engagements de Kyoto", a souligné Yves Cochet.