Le ministre des Transports, de lEquipement, du Tourisme et de la Mer, Dominique Perben, a présenté lundi la nouvelle carte du réseau routier sous responsabilité de lEtat, après le transfert denviron 18.000 kilomètres de routes aux départements.
Le futur réseau routier national comportera 8000 kilomètres dautoroutes concédées et 11.800 kilomètres de routes nationales et dautoroutes non concédées, et non 10.000 km pour ces dernières, comme initialement prévu.
En effet, pour répondre aux remarques formulées par la majorité des départements, lEtat a finalement décidé de conserver 1.800 km de routes supplémentaires. Ainsi, la RN 164 en Bretagne, une partie de la RN 151 entre Châteauroux et Bourges ou encore la RN 2002 dans les Alpes resteront dans lescarcelle de lEtat.
Les départements gèreront donc 18.000 km de routes supplémentaires aux 360.000 km de routes départementales actuelles. Les transfert devraient débuter au 1er janvier 2006 et sachever au plus tard en 2008.
185 M transférés
Côté budget, « LEtat va transférer aux départements la totalité des ressources quil consacre aujourdhui à la gestion des routes qui leur seront transférées », a indiqué le ministère. Ainsi, les départements disposeront chaque année pour la gestion des routes transférées dune enveloppe globale de 185 millions deuros. Et ce, sans compter les crédits destinées à la rémunération des personnels transférés qui seront naturellement également attribués aux départements. Les départements bénéficieront également du transfert dune partie des personnels des directions départementales de léquipement (DDE).
« A lavenir, cest-à-dire après lexécution des contrats Etat-régions en cours, le principe général sera celui du décroisement des financements entre lEtat et les départements pour la construction de nouvelles routes », a indiqué le ministère. Concrètement, lEtat ne devrait donc plus participer au financement des nouveaux projets sur le réseau transféré ; et à linverse, les départements ne participeront plus au financement du réseau routier national. Un bilan financier plutôt favorable aux collectivités territoriales, prises dans leur ensemble (régions et départements), quà lEtat lui-même, a indiqué le ministère.
Quant au projet de financement de lentretien et de la construction des réseaux routiers par le péage, il na finalement pas été retenu, « jugé inopportun ».
11 directions interrégionales
et 21 services régionaux de maîtrise douvrage
Dautre part, pour la gestion de lentretien, de lexploitation du réseau ainsi que de lingénierie routière, onze directions interrégionales des routes seront créées. Mais ce nest pas tout, 21 services régionaux de maîtrise douvrage seront également mis place. Ces derniers « seront placés au sein de chaque directions régionales de lEquipement, principal interlocuteur sous lautorité des préfets de région de lexécutif régional pour lélaboration et lexécution de volets routiers des contrats de plan Etat-régions », précise le ministère.
Inscrites dans la loi de décentralisation du 13 août 2004, ces dispositions ont fait lobjet de consultations parfois tendues entre lEtat et les conseil généraux qui craignaient de ne pas avoir les moyens financiers nécessaires dentretenir ce nouveau réseau.
En effet, pour répondre aux remarques formulées par la majorité des départements, lEtat a finalement décidé de conserver 1.800 km de routes supplémentaires. Ainsi, la RN 164 en Bretagne, une partie de la RN 151 entre Châteauroux et Bourges ou encore la RN 2002 dans les Alpes resteront dans lescarcelle de lEtat.
Les départements gèreront donc 18.000 km de routes supplémentaires aux 360.000 km de routes départementales actuelles. Les transfert devraient débuter au 1er janvier 2006 et sachever au plus tard en 2008.
185 M transférés
Côté budget, « LEtat va transférer aux départements la totalité des ressources quil consacre aujourdhui à la gestion des routes qui leur seront transférées », a indiqué le ministère. Ainsi, les départements disposeront chaque année pour la gestion des routes transférées dune enveloppe globale de 185 millions deuros. Et ce, sans compter les crédits destinées à la rémunération des personnels transférés qui seront naturellement également attribués aux départements. Les départements bénéficieront également du transfert dune partie des personnels des directions départementales de léquipement (DDE).
« A lavenir, cest-à-dire après lexécution des contrats Etat-régions en cours, le principe général sera celui du décroisement des financements entre lEtat et les départements pour la construction de nouvelles routes », a indiqué le ministère. Concrètement, lEtat ne devrait donc plus participer au financement des nouveaux projets sur le réseau transféré ; et à linverse, les départements ne participeront plus au financement du réseau routier national. Un bilan financier plutôt favorable aux collectivités territoriales, prises dans leur ensemble (régions et départements), quà lEtat lui-même, a indiqué le ministère.
Quant au projet de financement de lentretien et de la construction des réseaux routiers par le péage, il na finalement pas été retenu, « jugé inopportun ».
11 directions interrégionales
et 21 services régionaux de maîtrise douvrage
Dautre part, pour la gestion de lentretien, de lexploitation du réseau ainsi que de lingénierie routière, onze directions interrégionales des routes seront créées. Mais ce nest pas tout, 21 services régionaux de maîtrise douvrage seront également mis place. Ces derniers « seront placés au sein de chaque directions régionales de lEquipement, principal interlocuteur sous lautorité des préfets de région de lexécutif régional pour lélaboration et lexécution de volets routiers des contrats de plan Etat-régions », précise le ministère.
Inscrites dans la loi de décentralisation du 13 août 2004, ces dispositions ont fait lobjet de consultations parfois tendues entre lEtat et les conseil généraux qui craignaient de ne pas avoir les moyens financiers nécessaires dentretenir ce nouveau réseau.