Dans un entretien publié mardi dans Le Parisien, le député Christian Kert, chargé dun rapport sur létat des barrages et des digues en France, a mis en garde sur le danger représenté notamment par les ouvrages «gérés par des sociétés privées», dont certains «peuvent rompre à tout moment».
Son rapport sur létat des barrages et des digues en France nest pas attendu avant juin. Mais déjà son auteur, le député Christian Kert, en révèle les principales conclusions dans Le Parisien de mardi.
«Le danger» ne vient «pas forcément des grands ouvrages dEDF mais dun parc composé de plusieurs centaines douvrages, plus petits, gérés par des sociétés privées», explique le parlementaire. «Ils sont très mal surveillés» poursuit-il, soulignant que la «vigilance» à loeuvre pour les grands barrages, inspectés régulièrement par les directions régionales de lindustrie et de la recherche (Drire), «disparaît pour les plus petits barrages». «Placés sous la responsabilité de la Direction des affaires agricoles, ils sont contrôlés par des ingénieurs chargés de soccuper des engrais, des arpents, des ruisseaux». «Les barrages, ils ne savent pas faire», estime Christian Kert.
Des barrages «mal entretenus» qui «peuvent rompre à tout moment»
«Ces barrages, vieillissants et mal entretenus, peuvent rompre à tout moment. Malgré leur faible hauteur, ils contiennent une belle retenue, capable de menacer les campings et les habitations situés en contrebas (...). Si on ne renforce pas les contrôles, vu lobsolescence des nos barrages, on peut aboutir à cette situation», assure-t-il.
En revanche, le député estime que tout risque nest pas écarté sur les grands barrages. «Il reste une grande inconnue : la résistance au risque sismique. EDF massure que leurs ouvrages, arrimés au rocher, supporteraient une secousse, mais je nen ai pas la preuve. Je nai aucune certitude là-dessus», explique-t-il. Christian Kert met également en garde sur le danger représenté, selon lui, par les digues destinées à contenir les «crues moyennes» des fleuves. Toutefois, en cas de crue exceptionnelle, «les digues peuvent céder» met en garde le parlementaire, estimant que «malgré les campagnes de prévention, on nempêchera pas les victimes humaines».
«Le danger» ne vient «pas forcément des grands ouvrages dEDF mais dun parc composé de plusieurs centaines douvrages, plus petits, gérés par des sociétés privées», explique le parlementaire. «Ils sont très mal surveillés» poursuit-il, soulignant que la «vigilance» à loeuvre pour les grands barrages, inspectés régulièrement par les directions régionales de lindustrie et de la recherche (Drire), «disparaît pour les plus petits barrages». «Placés sous la responsabilité de la Direction des affaires agricoles, ils sont contrôlés par des ingénieurs chargés de soccuper des engrais, des arpents, des ruisseaux». «Les barrages, ils ne savent pas faire», estime Christian Kert.
Des barrages «mal entretenus» qui «peuvent rompre à tout moment»
«Ces barrages, vieillissants et mal entretenus, peuvent rompre à tout moment. Malgré leur faible hauteur, ils contiennent une belle retenue, capable de menacer les campings et les habitations situés en contrebas (...). Si on ne renforce pas les contrôles, vu lobsolescence des nos barrages, on peut aboutir à cette situation», assure-t-il.
En revanche, le député estime que tout risque nest pas écarté sur les grands barrages. «Il reste une grande inconnue : la résistance au risque sismique. EDF massure que leurs ouvrages, arrimés au rocher, supporteraient une secousse, mais je nen ai pas la preuve. Je nai aucune certitude là-dessus», explique-t-il. Christian Kert met également en garde sur le danger représenté, selon lui, par les digues destinées à contenir les «crues moyennes» des fleuves. Toutefois, en cas de crue exceptionnelle, «les digues peuvent céder» met en garde le parlementaire, estimant que «malgré les campagnes de prévention, on nempêchera pas les victimes humaines».