DÉCRYPTAGE. Les incendies qui ravagent actuellement une partie de la capitale californienne ont fait de nombreux dégâts. L'étalement urbain, combiné aux vents de Santa Ana, a exacerbé cette catastrophe liée au dérèglement climatique. Explications avec deux experts de ces sujets.
Depuis le ciel, des rues entières de Los Angeles ont été anéanties. La deuxième plus grande ville des États-Unis est en proie à de grands feux depuis le 8 janvier 2025. Les incendies ont détruit ou endommagé plus de 12.300 structures et causé la mort de 24 personnes, selon le dernier bilan des autorités ce vendredi 17 janvier. Près de 130.000 personnes ont été évacuées. Des célébrités telles que Mel Gibson ou Paris Hilton ont perdu leur maison.
Anastasia Parks, 29 ans, vit à Highland Park, un quartier du nord de Los Angeles à seulement quatre kilomètres du feu qui se déployait il y a encore quelques jours à Pasadena. "Nous avons dû quitter notre maison une journée car la fumée nous rendait malades", raconte la jeune femme à Batiactu.
Des feux "liés au changement climatique"
Certains experts disent que ces feux sont "historiques". Renaud Le Goix les qualifie, lui, "d'exceptionnels". "En dix jours, la superficie brûlée équivaut au quart de la zone dévastée par les feux de 2009", indique le docteur en géographie, professeur à l'Université Paris Cité et spécialiste de Los Angeles, joint par Batiactu.
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