Selon une étude du ministère du Travail, le nombre d'entreprises ayant connu une grève en 2014 est en légère hausse, tous secteurs confondus. Il apparaît surtout que c'est dans la construction qu'il y a le moins de mouvement de grève.
En 2014, davantage d'entreprises ont été touchées par des conflits sociaux en comparaison à 2013. Ainsi, ce sont 1,4% des entreprises de plus de 10 salariés qui ont déclaré avoir connu un ou plusieurs arrêts collectifs de travail dans l'année. Un phénomène que le ministère explique par la mobilisation autour de l'organisation de cinq journées d'actions interprofessionnelles.
L'étude révèle que plus une entreprise a de salariés, plus elle a déclaré de grève. Ainsi, on note que 0,5% des entreprises ayant entre 10 et 49 salariés a connu un grève en 2014, contre 2,9% pour les entreprises de 50 à 199 salariés, le chiffre monte à 11,5% pour celles ayant entre 200 et 499 salariés, pour grimper à 27,5% pour celles de 500 salariés et plus.
L'étude révèle que plus une entreprise a de salariés, plus elle a déclaré de grève. Ainsi, on note que 0,5% des entreprises ayant entre 10 et 49 salariés a connu un grève en 2014, contre 2,9% pour les entreprises de 50 à 199 salariés, le chiffre monte à 11,5% pour celles ayant entre 200 et 499 salariés, pour grimper à 27,5% pour celles de 500 salariés et plus.
9 jours dans le BTP
Tous secteurs confondus, le nombre de jour de grève moyen est de 81 jours. Si les secteurs du commerce, des transports et de l'industrie comptabilisent un nombre élevé de jours de grève, plus de 100 jours pour 1.000 salariés, c'est dans la construction que le nombre de jours de grève est le plus faible avec 9 jours pour 1.000 salariés. "Les grèves restent rares et peu intenses dans les entreprises de la construction", est-il indiqué dans l'étude. Comme l'année précédente, 0,3% des entreprises de 10 salariés et plus du secteur ont connu au moins une grève en 2014.
Comment expliquer ce fait ? Selon la Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques (DARES) du ministère du Travail qui a mené l'étude "le secteur est essentiellement constitué de petites entreprises caractérisées par des instances représentatives du personnel rares et peu syndiquées".
Les raisons de la colère ?
Les revendications salariales sont de loin la première cause de grève. En 2014, 55% des entreprises ayant connu au moins une grève déclarent avoir connu des arrêts collectifs de travail portant sur la rémunération. Un chiffre en hausse par rapport à 2013 (45%). Suivent ensuite les conditions de travail (19%), l'emploi (15) puis le temps de travail (9%).