Face à la crise économique et à la poussée du chômage, l'Espagne a décidé de réduire drastiquement le nombre de postes de travail qu'elle offrait à des immigrés, recrutés dans leurs pays d'origine.
Touchée de plein fouet par la crise immobilière, l'Espagne a annoncé qu'elle freinerait de 35% l'embauche légale de main d'oeuvre étrangère. Premier concerné : le secteur de la construction, qui est paralysé depuis le début de l'année.
5,22 millions de travailleurs étrangers
Après 10 années d'euphorie, tirée par un boom effréné de la construction, l'économie espagnole se retrouve dans une situation critique. L'activité chute et le pays ne sait plus quoi faire de ses travailleurs immigrés, qui sont passés de 500.000 en 1996 à 5,22 millions en 2007.
Parallèlement, le nombre de chômeurs est monté en flèche de 30,1% au cours des 12 derniers mois, soit 608.005 personnes, les deux tiers étant des immigrés. Pour tenter d'endiguer ce phénomène, la secrétaire d'Etat, Consuelo Rumi, demande à présent aux chômeurs espagnols ou étrangers, résidant en Espagne, d'opter prioritairement pour les postes de travail qui étaient auparavant offerts à la main d'oeuvre venue de l'étranger.
5,22 millions de travailleurs étrangers
Après 10 années d'euphorie, tirée par un boom effréné de la construction, l'économie espagnole se retrouve dans une situation critique. L'activité chute et le pays ne sait plus quoi faire de ses travailleurs immigrés, qui sont passés de 500.000 en 1996 à 5,22 millions en 2007.
Parallèlement, le nombre de chômeurs est monté en flèche de 30,1% au cours des 12 derniers mois, soit 608.005 personnes, les deux tiers étant des immigrés. Pour tenter d'endiguer ce phénomène, la secrétaire d'Etat, Consuelo Rumi, demande à présent aux chômeurs espagnols ou étrangers, résidant en Espagne, d'opter prioritairement pour les postes de travail qui étaient auparavant offerts à la main d'oeuvre venue de l'étranger.
