Selon un rapport de l'association des professionnels du tourisme espagnol Exceltur, la saturation urbanistique du littoral espagnol ne s'adapte plus à la demande touristique.
Dans son rapport publié mercredi, Exceltur estime que le tourisme espagnol est actuellement «en perte de compétitivité» et il doit évoluer en garantissant notamment «un minimum de 10 à 20 et 30 m2 de plage par personne». «Selon des données de 2003, seulement 31% des villes du littoral méditerranéen dépassent le niveau minimum recommandé par l'Union européenne de 6 m2 d'espace de plage par personne», indique Exceltur, qui regroupe plusieurs groupes touristiques, dont la compagnie aérienne Iberia et les chaînes hôtelières NH Hoteles et Sol Melia.
Les professionnels du tourisme accusent en effet les autorités locales de certaines destinations de privilégier la spéculation immobilière à court terme. «La promotion du sol et le développement immobilier sont (dans certains cas) perçus comme la principale source de revenus de la municipalité, (qui) oublie d'assurer la continuité des revenus issus des activités touristiques», affirme ce rapport. «La situation ne devrait pas changer à court terme» car la surface de terrain encore constructible permettrait» de multiplier au moins par trois le nombre de places de logement actuellement disponibles», prédit le rapport sur l'«impact sur l'environnement, l'économie et l'emploi des différents modèles de développement touristique du littoral méditerranéen espagnol, des Baléares et des Canaries». Exceltur demande «un changement dans le modèle de développement» pour que le tourisme, première industrie espagnole, cesse de «perdre sa capacité à générer des richesses et à créer des emplois». «Après 40 ans de développement touristique, la croissance urbanistique a des limites», imposées notamment par la capacité territoriale et la «détérioration de l'expérience du touriste à cause de la massification», juge ce rapport.
Le débat sur la saturation urbanistique du littoral espagnol s'est intensifié ces derniers mois en Espagne, qui a reçu 52,4 millions de touristes sur les onze premiers mois de 2005. La Commission européenne a lancé en décembre un ultimatum à la région touristique espagnole de Valence (est) pour qu'elle mette en conformité ses marchés publics d'urbanisme avec les normes de l'UE suite aux plaintes de quelque 15.000 propriétaires de cette région.
Les professionnels du tourisme accusent en effet les autorités locales de certaines destinations de privilégier la spéculation immobilière à court terme. «La promotion du sol et le développement immobilier sont (dans certains cas) perçus comme la principale source de revenus de la municipalité, (qui) oublie d'assurer la continuité des revenus issus des activités touristiques», affirme ce rapport. «La situation ne devrait pas changer à court terme» car la surface de terrain encore constructible permettrait» de multiplier au moins par trois le nombre de places de logement actuellement disponibles», prédit le rapport sur l'«impact sur l'environnement, l'économie et l'emploi des différents modèles de développement touristique du littoral méditerranéen espagnol, des Baléares et des Canaries». Exceltur demande «un changement dans le modèle de développement» pour que le tourisme, première industrie espagnole, cesse de «perdre sa capacité à générer des richesses et à créer des emplois». «Après 40 ans de développement touristique, la croissance urbanistique a des limites», imposées notamment par la capacité territoriale et la «détérioration de l'expérience du touriste à cause de la massification», juge ce rapport.
Le débat sur la saturation urbanistique du littoral espagnol s'est intensifié ces derniers mois en Espagne, qui a reçu 52,4 millions de touristes sur les onze premiers mois de 2005. La Commission européenne a lancé en décembre un ultimatum à la région touristique espagnole de Valence (est) pour qu'elle mette en conformité ses marchés publics d'urbanisme avec les normes de l'UE suite aux plaintes de quelque 15.000 propriétaires de cette région.