Le Parlement européen a adopté mardi une résolution critiquant le développement incontrôlé de l'immobilier dans la région touristique de Valence (est) et réclament un moratoire à la requalification de terrains. Une résolution saluée Greenpeace Espagne.
La résolution demande à la Communauté autonome de Valence de suspendre la requalification de terrains non-constructibles devant déboucher sur la construction de 150.000 nouveaux logements dans cette région soumise à un développement touristique intensif depuis les années 1960.
«Nous sommes très satisfaits que le Parlement européen ait adopté cette résolution qui met en évidence le laisser-aller des communautés autonomes, dans ce cas celle de Valence, à l'égard de la préservation de l'environnement», a déclaré mercredi à l'AFP le directeur de Greenpeace Espagne, Juan Lopez de Uralde. «Nous souhaitons que les conclusions de la résolution de Bruxelles s'appliquent à toute la côte espagnole, au moins au littoral Méditerranéen», a-t-il ajouté.
Le gouvernement régional valencien a répondu qu'il ne serait pas nécessaire d'appliquer le moratoire réclamé par Bruxelles, car il s'apprête à adopter une nouvelle loi urbanistique qui répondra selon lui aux critères communautaires.
Le débat sur la saturation urbanistique du littoral méditerranéen s'est intensifié ces derniers mois en Espagne. Le ministère de l'Environnement a ordonné le 21 novembre la destruction partielle d'un hôtel géant en construction dans le parc naturel protégé de Cabo de Gata (sud-est).
Le gouvernement régional d'Andalousie a annoncé fin novembre une procédure pour retirer ses compétences en urbanisme à Marbella, la station balnéaire du sud de l'Espagne prisée par la jet set et les mafias de tous horizons, pour y freiner la spéculation immobilière. Parallèlement, trois municipalités d'une des rares zones encore vierges du littoral méditerranéen espagnol, entre Murcie et Almeria (sud-est), envisagent de construire 550.000 logements touristiques à la faveur de l'arrivée prochaine d'une autoroute.
«Nous sommes très satisfaits que le Parlement européen ait adopté cette résolution qui met en évidence le laisser-aller des communautés autonomes, dans ce cas celle de Valence, à l'égard de la préservation de l'environnement», a déclaré mercredi à l'AFP le directeur de Greenpeace Espagne, Juan Lopez de Uralde. «Nous souhaitons que les conclusions de la résolution de Bruxelles s'appliquent à toute la côte espagnole, au moins au littoral Méditerranéen», a-t-il ajouté.
Le gouvernement régional valencien a répondu qu'il ne serait pas nécessaire d'appliquer le moratoire réclamé par Bruxelles, car il s'apprête à adopter une nouvelle loi urbanistique qui répondra selon lui aux critères communautaires.
Le débat sur la saturation urbanistique du littoral méditerranéen s'est intensifié ces derniers mois en Espagne. Le ministère de l'Environnement a ordonné le 21 novembre la destruction partielle d'un hôtel géant en construction dans le parc naturel protégé de Cabo de Gata (sud-est).
Le gouvernement régional d'Andalousie a annoncé fin novembre une procédure pour retirer ses compétences en urbanisme à Marbella, la station balnéaire du sud de l'Espagne prisée par la jet set et les mafias de tous horizons, pour y freiner la spéculation immobilière. Parallèlement, trois municipalités d'une des rares zones encore vierges du littoral méditerranéen espagnol, entre Murcie et Almeria (sud-est), envisagent de construire 550.000 logements touristiques à la faveur de l'arrivée prochaine d'une autoroute.