Les groupes Repsol, Cepsa, Nynas et Galp ont écopé dune amende globale de 183,5 millions deuros pour sêtre entendus sur le marché du bitume routier en Espagne pendant près de douze ans.
Selon la Commission européenne, les espagnols Repsol et Cepsa devront payer respectivement 80,5 millions d'euros et 83,8 millions. Le suédois Nynas a été condamné à 10,6 millions d'euros d'amende et le portugais Galp à 8,6 millions.
«De 1991 à 2002 au moins, les membres de l'entente ont fixé les parts de marché, se sont répartis les volumes de vente et les clients et ont surveillé la mise en oeuvre des accords de partage de marché en échangeant des informations commerciales sensibles», a indiqué la Commission dans un communiqué. Ils s'étaient également entendus «sur la variation des prix du bitume». Les discussions sur le partage du marché se tenaient annuellement pour répartir le marché pour l'année suivante autour d'une «table de l'asphalte» à laquelle les membres du cartel participaient de façon bilatérale ou multilatérale.
Par ailleurs, le britannique BP, qui participait aussi à cette entente mais qui avait été le premier groupe à révéler des informations concernant le cartel, a bénéficié d'une exemption d'amende.
Déjà des premiers recours
A lannonce de la décision de la Commission européenne, Repsol YPF a annoncé mercredi sa décision d'engager des recours en justice. Le groupe insiste sur le fait que les faits remontent à 2002, et que la direction actuelle du groupe est «pleinement engagée en faveur des normes européennes de concurrence». De même, la compagnie pétrolière espagnole Cepsa, va déposer un recours contre la décision de la Commission européenne de lui infliger une amende de 83,8 millions d'euros. «Bien que les juristes de la compagnie soient en train d'analyser la décision, il est possible d'avancer que Cepsa présentera un recours devant le tribunal de première instance des communautés européennes, étant donné qu'elle n'est pas responsable des infractions et estime la sanction injustifiée et disproportionnée», explique un communiqué de Cepsa.
«De 1991 à 2002 au moins, les membres de l'entente ont fixé les parts de marché, se sont répartis les volumes de vente et les clients et ont surveillé la mise en oeuvre des accords de partage de marché en échangeant des informations commerciales sensibles», a indiqué la Commission dans un communiqué. Ils s'étaient également entendus «sur la variation des prix du bitume». Les discussions sur le partage du marché se tenaient annuellement pour répartir le marché pour l'année suivante autour d'une «table de l'asphalte» à laquelle les membres du cartel participaient de façon bilatérale ou multilatérale.
Par ailleurs, le britannique BP, qui participait aussi à cette entente mais qui avait été le premier groupe à révéler des informations concernant le cartel, a bénéficié d'une exemption d'amende.
Déjà des premiers recours
A lannonce de la décision de la Commission européenne, Repsol YPF a annoncé mercredi sa décision d'engager des recours en justice. Le groupe insiste sur le fait que les faits remontent à 2002, et que la direction actuelle du groupe est «pleinement engagée en faveur des normes européennes de concurrence». De même, la compagnie pétrolière espagnole Cepsa, va déposer un recours contre la décision de la Commission européenne de lui infliger une amende de 83,8 millions d'euros. «Bien que les juristes de la compagnie soient en train d'analyser la décision, il est possible d'avancer que Cepsa présentera un recours devant le tribunal de première instance des communautés européennes, étant donné qu'elle n'est pas responsable des infractions et estime la sanction injustifiée et disproportionnée», explique un communiqué de Cepsa.