FORMATION. A la rentrée scolaire 2019, l'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen va lancer son premier bachelor dédié à la formation de projeteur BIM, profil de plus en plus recherché.
En pleine révolution numérique du bâtiment, de nouveaux profils d'ingénieurs sont recherchés pour les constructions intelligentes, notamment le poste de projeteur BIM. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par Syntec-Ingénierie, syndicat professionnel spécialisé dans les professions de l'ingénierie, en décembre 2018. Afin de répondre aux besoins des entreprises, l'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Caen lance son premier bachelor professionnel, dédié à la formation de projeteurs BIM. Ils sont essentiels sur les chantiers intelligents car ces derniers créent la maquette numérique qui sera utilisée de la conception à l'exploitation du bâtiment.
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Cette formation, d'une durée d'un an, s'adresse aux diplômés de génie civil de Bac +2. Au cours de l'année, les étudiants feront deux stages de six semaines à l'étranger, dans les deux établissements partenaires, experts en BIM : la Norwegian University of Science and Technology, à Trondheim en Norvège, et l'Escuela Tecnica Superior de Ingenieria de Edification, à Grenade en Espagne. Un stage pratique en entreprise de 3 mois, en tant que projeteur BIM, sera également au programme. "Les étudiants seront confrontés à tous les aspects de la maquette numérique. Ils apprendront à travailler en mode projet et à maîtriser les principaux logiciels de modélisation (Revit, Tekla, Allplan, Cadwork,…), mais aussi à s'intégrer dans le processus BIM, à produire des livrables ou encore à participer aux études techniques", explique l'école. Lancé à la rentrée prochaine, comme le nouveau mastère spécialisé "Expert en smart construction", le bachelor projeteur BIM de l'ESITC Caen est soutenu par des acteurs majeurs du secteur du BTP, comme Bouygues, Vinci, Eiffage, Egis ou Artelia, et également des organisations professionnelles comme la FNTP ou la FFB.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
