BUDGET 2025. Dans ses vœux aux acteurs économiques le 23 janvier 2025, Éric Lombard, ministre de l'Économie et des Finances, a assuré que les entreprises ne verraient pas leur fiscalité alourdie. Et promis qu'une fois adopté le budget 2025, le texte de loi de simplification de la vie économique reviendrait rapidement à l'ordre du jour.


L'urgence d'un budget pour 2025 commande tout. Pour le ministre de l'Économie et des Finances, la censure du gouvernement Barnier, le 4 décembre 2024, a eu un coût : 12 milliards d'euros. "La censure, et l'instabilité qu'elle a générée, ont coûté au budget de la France 12 milliards d'euros supplémentaires. 12 milliards, pour se donner une idée, c'est par exemple nettement plus que le budget total annuel de la Justice", a ainsi dénoncé Éric Lombard en présentant ses vœux aux acteurs économiques jeudi 23 janvier 2025.

 

Le ministre de l'Économie a dû, certes, faire certaines concessions aux partis politiques, en particulier le parti socialiste. "Ces concessions ont un coût ; mais celui d'une censure serait plus élevé encore. Et chacune de ces concessions portent sur des politiques conformes à l'intérêt du pays et des Français".

 

Ne pas alourdir la fiscalité des entreprises

 

Objectif de déficit public de 3% en 2029 et de 5,4% dès cette année : le ministre de l'Économie et des Finances a reconnu que le budget -adopté au Sénat l'après-midi du 23 janvier par 217 voix contre 105- comportait une part d'effort, mais s'est empressé de signaler que le redressement des finances publiques "ne se fera pas en alourdissant la fiscalité sur les entreprises ni sur les ménages".

 

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