Au delà du slogan quelque peu simpliste de " Zéro SDF en 2007 ", l'équipe de campagne de Lionel Jospin s'est expliqué sur la mise en place d'une couverture logement universelle (CLU).
Quasi-inexistant dans les thèmes de la campagne électorale, le logement a fait une une entrée en force dans les débats avec la reprise par Lionel Jospin de la couverture logement universelle (CLU), un thème cher à Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d'Etat au Logement.
Cette mesure - qui fait partie des 10 engagements du candidat Jospin - devrait se traduire par la mise à disposition de 50.000 places d'accueil supplémentaires pour les sans-abri ou les mal logés.
Pour Marie-Noëlle Lienemann, inspiratrice de la CLU, cette notion de couverture universelle "doit fonctionner comme une garantie de la pérennité du droit au logement et permettre d'éviter deux écueils: les expulsions pour cause d'impayés et le non-accès au logement du fait de l'incapacité à verser une caution". Elle a toutefois reconnu en être encore " à fixer les grandes lignes de ce projet car il est très difficile de rassembler les éléments statistiques concernant la situation réelle des mal-logés ou des sans-abri".
Plusieurs outils concrets pour assurer la CLU sont à l'étude, a souligné Mme Lienemann. Elle a indiqué qu'une des priorités est d'assurer "une solution intermédiaire entre l'accueil dans les centres d'hébergement d'urgence et l'accès à un logement définitif".
"Les 50.000 places d'accueil à créer sur les prochaines années représentent un des outils de la CLU " a-t-elle ajouté en indiquant sa nette préférence pour la structure pension de famille, tombée en désuétude, mais qui a l'avantage d'humaniser l'hébergement des personnes en difficultés.
Cette mesure - qui fait partie des 10 engagements du candidat Jospin - devrait se traduire par la mise à disposition de 50.000 places d'accueil supplémentaires pour les sans-abri ou les mal logés.
Pour Marie-Noëlle Lienemann, inspiratrice de la CLU, cette notion de couverture universelle "doit fonctionner comme une garantie de la pérennité du droit au logement et permettre d'éviter deux écueils: les expulsions pour cause d'impayés et le non-accès au logement du fait de l'incapacité à verser une caution". Elle a toutefois reconnu en être encore " à fixer les grandes lignes de ce projet car il est très difficile de rassembler les éléments statistiques concernant la situation réelle des mal-logés ou des sans-abri".
Plusieurs outils concrets pour assurer la CLU sont à l'étude, a souligné Mme Lienemann. Elle a indiqué qu'une des priorités est d'assurer "une solution intermédiaire entre l'accueil dans les centres d'hébergement d'urgence et l'accès à un logement définitif".
"Les 50.000 places d'accueil à créer sur les prochaines années représentent un des outils de la CLU " a-t-elle ajouté en indiquant sa nette préférence pour la structure pension de famille, tombée en désuétude, mais qui a l'avantage d'humaniser l'hébergement des personnes en difficultés.
