Gaz de France va racheter 95% dErelia, qui gère et développe des parcs éoliens en France, ce qui lui permettra de produire 10% de l'électricité éolienne en France d'ici 2010. De son côté, le groupe pétrolier Total a estimé mercredi qu'il fallait «laisser à d'autres» le soin de développer ce mode dénergie.
En faisant lacquisition de 95% Erelia, Gaz de France «va produire 10% de l'électricité éolienne en France» à la fin de la décennie, a expliqué Henri Ducré, directeur énergie France de Gaz de France lors d'une conférence de presse.
Le groupe disposera d'une capacité totale en énergie éolienne de 110 mégawatts (MW) fin 2007, ajoute Gaz de France dans un communiqué, sans préciser le montant de la transaction.
Créée en 2003, Erelia aura une capacité de production de 70 MW dans le nord-est de la France en fin d'année et vise 300 MW supplémentaires d'ici quatre ans, indique encore le communiqué. Gaz de France montera à 100% d'Erelia en 2009.
Léolien sans Total
Mais lélectricité éolienne nintéresse pas tout le monde. Le patron du groupe pétrolier Total, Christophe de Margerie, a estimé mercredi qu'il fallait «laisser à d'autres» groupes le soin de développer l'énergie d'origine éolienne. «L'éolien on va le laisser à d'autres. S'il y a des éoliennes qui marchent, tant mieux. Mais l'Allemagne, qui produit près de 20% de son électricité avec de l'éolien», doit utiliser des centrales à charbon quand les turbines s'arrêtent de fonctionner car ce pays a «peu de nucléaire» contrairement à la France, a-t-il expliqué lors d'une conférence sur le pétrole.
Total préfère la biomasse et le solaire
Christophe de Margerie a encore indiqué que les priorités de son groupe en matière d'énergies renouvelables étaient «la biomasse et le solaire». «La biomasse (énergie produite à partir de déchets, ndlr) de seconde génération fait partie de nos objectifs. Dans le solaire, j'ai été surpris par les avancées que nous avons faites sur les habitations», a-t-il dit.
Gaz de France veut aussi se renforcer dans la biomasse pour avoir 10% de part de marché en France en 2013, en poursuivant le développement de cette activité en Italie et au Royaume-uni. A l'horizon 2012, Gaz de France produira les 80% restants de son électricité à partir de centrales à cycle combiné (à gaz et vapeur), mais «il n'y aura pas de production nucléaire», a rappelé Henri Ducré.
Le groupe disposera d'une capacité totale en énergie éolienne de 110 mégawatts (MW) fin 2007, ajoute Gaz de France dans un communiqué, sans préciser le montant de la transaction.
Créée en 2003, Erelia aura une capacité de production de 70 MW dans le nord-est de la France en fin d'année et vise 300 MW supplémentaires d'ici quatre ans, indique encore le communiqué. Gaz de France montera à 100% d'Erelia en 2009.
Léolien sans Total
Mais lélectricité éolienne nintéresse pas tout le monde. Le patron du groupe pétrolier Total, Christophe de Margerie, a estimé mercredi qu'il fallait «laisser à d'autres» groupes le soin de développer l'énergie d'origine éolienne. «L'éolien on va le laisser à d'autres. S'il y a des éoliennes qui marchent, tant mieux. Mais l'Allemagne, qui produit près de 20% de son électricité avec de l'éolien», doit utiliser des centrales à charbon quand les turbines s'arrêtent de fonctionner car ce pays a «peu de nucléaire» contrairement à la France, a-t-il expliqué lors d'une conférence sur le pétrole.
Total préfère la biomasse et le solaire
Christophe de Margerie a encore indiqué que les priorités de son groupe en matière d'énergies renouvelables étaient «la biomasse et le solaire». «La biomasse (énergie produite à partir de déchets, ndlr) de seconde génération fait partie de nos objectifs. Dans le solaire, j'ai été surpris par les avancées que nous avons faites sur les habitations», a-t-il dit.
Gaz de France veut aussi se renforcer dans la biomasse pour avoir 10% de part de marché en France en 2013, en poursuivant le développement de cette activité en Italie et au Royaume-uni. A l'horizon 2012, Gaz de France produira les 80% restants de son électricité à partir de centrales à cycle combiné (à gaz et vapeur), mais «il n'y aura pas de production nucléaire», a rappelé Henri Ducré.