D'après une enquête lancée auprès des préfets de département sur l'instruction des demandes de permis de construire pour des centrales éoliennes de production d'électricité, le ministère de l'Industrie annonce vendredi qu'environ 325 permis de construire ont été accordés entre le 1er février 2004 et le 1er février 2005, soit une puissance totale de 1.500 mégawatts (MW).
Les 1.500 MW autorisés s'ajouteront à un parc national qui était de 240 MW installés au début de l'année 2004 et de 386 MW à la fin de la même année. Et ce, sans compter les demandes de permis de construire actuellement en cours pour une puissance supérieure à 3.000 MW ni le recensement de 230 projets de parcs éoliens encore au stade des études préliminaires.
«Ces chiffres témoignent d'une forte dynamique de développement de l'éolien. Compte tenu des délais de raccordement, le cap des 2.000 MW installés devrait être franchi début 2007», observe le ministère. Et le ministère d'ajouter : «A ce rythme, le cap des 12.000 MW autorisés pourrait être franchi aux alentours de 2010».
D'une enquête à l'autre, le taux de refus des permis instruits, de l'ordre de 30%, reste stable. Ces refus sont motivés principalement par des considérations paysagères. Par ailleurs, 22% des décisions, refus ou autorisations, font l'objet de recours devant les tribunaux.
«La diversification des sources d'énergie, pour l'électricité comme pour la chaleur et les carburants, est un axe essentiel de la politique énergétique française», a commenté le ministre délégué à l'Industrie, François Loos.
Pour rappel, l'enquête précédente, qui avait couvert la période du 1er juillet 2001 au 1er février 2004, avait abouti à un chiffre de 852 MW autorisés et en attente de construction au 1er février 2004.
«Ces chiffres témoignent d'une forte dynamique de développement de l'éolien. Compte tenu des délais de raccordement, le cap des 2.000 MW installés devrait être franchi début 2007», observe le ministère. Et le ministère d'ajouter : «A ce rythme, le cap des 12.000 MW autorisés pourrait être franchi aux alentours de 2010».
D'une enquête à l'autre, le taux de refus des permis instruits, de l'ordre de 30%, reste stable. Ces refus sont motivés principalement par des considérations paysagères. Par ailleurs, 22% des décisions, refus ou autorisations, font l'objet de recours devant les tribunaux.
«La diversification des sources d'énergie, pour l'électricité comme pour la chaleur et les carburants, est un axe essentiel de la politique énergétique française», a commenté le ministre délégué à l'Industrie, François Loos.
Pour rappel, l'enquête précédente, qui avait couvert la période du 1er juillet 2001 au 1er février 2004, avait abouti à un chiffre de 852 MW autorisés et en attente de construction au 1er février 2004.