Au vu du fort potentiel que représenterait l'énergie éolienne, un pacte de stabilité privé-public de l'éolien pourrait être fondé sur la recherche, l'innovation, les investissements et l'emploi, souligne une étude de l'institut pour l'innovation et la compétitivité i7 de l'ESCP Europe.
Les conclusions de la récente étude de l'institut pour l'innovation et la compétitivité 17 de ESCP Europe sont sans appel : l'éolien possède un fort potentiel, bien que soumis à ce jour à des incertitudes économiques, juridiques et politiques. Aussi, faudrait-il, selon i7, élaborer un pacte de stabilité pour une énergie éolienne compétitive, innovante et créatrice d'emplois. "A cette condition, l'éolien pourra s'inscrire harmonieusement dans le cadre de la politique énergétique comme de la politique industrielle française et européenne", note l'étude.
En France, la production d'1MW = 1.4 emploi direct
Les activités industrielles et de services de la filière éolienne, génératrice d'emplois, pourront se déployer sous l'égide d'entreprises françaises et européennes. Trois caractéristiques marquent l'éolien par rapport à d'autres secteurs : l'importance des coûts de transport, les coûts de stockage et les délais logistiques. Alors que les deux premiers militent en faveur d'une production locale, quasiment incontournable, le troisième pourrait tenter les délocalisations hors Europe. Il y a donc une dimension française et européenne à promouvoir pour l'emploi.
En outre, l'éolien est un secteur où l'innovation est foisonnante, tant dans le grand que le petit éolien et concernent des champs aussi divers que l'usage des matériaux, les technologies et procédés, l'architecture et le design ou l'acoustique… "L'éolien n'est pas seulement une technique, c'est une culture, qui laisse place au design dans son sens global et qui participe de la vaste transformation économique et sociale que connaît notre société (…)", insiste l'étude.
