Chaque année, le marché de l'entretien/rénovation offre un gisement de débouchés considérable pour les produits du bâtiment. Moins soumis aux aléas de la conjoncture que le marché du neuf, il est aussi le marché de référence des entreprises artisanales. Détail de l'étude.
En 2007, le marché des travaux d'entretien-rénovation a ainsi représenté en France un enjeu en valeur d'environ 60,6 milliards HT (exprimés en termes de chiffre d'affaires généré par les entreprises de bâtiment et donc hors travaux de bricolage conduits directement par les ménages), soit 45 % de l'ensemble de la production bâtiment (hors travaux sur ouvrages de TP), révèle l'étude du cabinet Développement & Construction.
Concernant la nature des travaux, globalement, on peut estimer que près de 40 % de ce marché ont relevé de travaux d'entretien courant et gros entretien, contre plus de 60 % consacrés à des grosses réparations et des travaux d'amélioration.
Domination du résidentiel
En effet, le secteur résidentiel constitue de loin le premier segment de débouchés offert aux entreprises de bâtiment dans le domaine de l'entretien-rénovation. Ainsi, environ 62-63 % de lactivité entretien-rénovation résultent aujourd'hui de travaux conduits dans des logements, contre 37- 38 % pour le secteur non-résidentiel. Plus précisément, c'est le secteur de la maison individuelle qui offre à lui seul pratiquement 40 % des débouchés du secteur, soit 23,8 à 23,9 milliards HT. A cela, trois raisons :
- limportance du parc de maisons individuelles : 14,7 millions de maisons individuelles sur un parc total de plus de 25,5 millions de logements à usage de résidence principale (soit 57-58 % du parc),
- la sur-représentation des propriétaires dans ce type dhabitat : environ 80 % des occupants de maisons individuelles en sont les propriétaires, cette structure jouant fortement sur la propension à réaliser des travaux et, bien entendu, sur le montant de ces travaux,
- le volume et la fréquence des travaux comparativement plus élevés dans une maison individuelle que dans un appartement en raison de la surface de ce type dhabitat, traditionnellement plus grand quun logement collectif : 4,4 pièces en moyenne en habitat individuel et 99 m² de surface habitable, contre 2,9 pièces en moyenne en habitat collectif et 62 m² de surface habitable.
La réhabilitation voit lavenir en rose
Avec une hausse de l'activité de + 2,3 % en prix constants, le marché de la réhabilitation a progressé en 2007 à un rythme supérieur à celui du Produit Intérieur Brut (+ 1,9 % selon les dernières estimations de lINSEE). Certes, cette croissance s'est avérée moins forte que celle du secteur de la construction neuve, particulièrement dynamique au cours de ces dernières années (+ 4,2 % en prix constants pour 2007), mais beaucoup plus régulière sur le long terme.
Ainsi, dans les 2 ans à venir, selon les prévisions de DÉVELOPPEMENT CONSTRUCTION, la croissance du marché des travaux dentretien-amélioration réalisés par les entreprises du bâtiment devrait d'ailleurs saccélérer, permettant à celui-ci d'atteindre en 2010, en valeur constante base 2007, un montant proche de 66,5 milliards HT.
Au final, après des rythmes de croissance annuelle de l'ordre de + 1,5 %, on devrait entrevoir dans les prochaines années les premiers effets des dispositions du Grenelle de l'Environnement et de l'ensemble des mesures de l'État en faveur de l'amélioration des performances énergétiques des bâtiments. La croissance du secteur pourrait donc se situer entre + 2,5 et + 3 % pour 2009 et autour de + 4 % en 2010, faisant alors du secteur de l'entretien-rénovation de nouveau le moteur de l'activité du bâtiment.
Concernant la nature des travaux, globalement, on peut estimer que près de 40 % de ce marché ont relevé de travaux d'entretien courant et gros entretien, contre plus de 60 % consacrés à des grosses réparations et des travaux d'amélioration.
Domination du résidentiel
En effet, le secteur résidentiel constitue de loin le premier segment de débouchés offert aux entreprises de bâtiment dans le domaine de l'entretien-rénovation. Ainsi, environ 62-63 % de lactivité entretien-rénovation résultent aujourd'hui de travaux conduits dans des logements, contre 37- 38 % pour le secteur non-résidentiel. Plus précisément, c'est le secteur de la maison individuelle qui offre à lui seul pratiquement 40 % des débouchés du secteur, soit 23,8 à 23,9 milliards HT. A cela, trois raisons :
- limportance du parc de maisons individuelles : 14,7 millions de maisons individuelles sur un parc total de plus de 25,5 millions de logements à usage de résidence principale (soit 57-58 % du parc),
- la sur-représentation des propriétaires dans ce type dhabitat : environ 80 % des occupants de maisons individuelles en sont les propriétaires, cette structure jouant fortement sur la propension à réaliser des travaux et, bien entendu, sur le montant de ces travaux,
- le volume et la fréquence des travaux comparativement plus élevés dans une maison individuelle que dans un appartement en raison de la surface de ce type dhabitat, traditionnellement plus grand quun logement collectif : 4,4 pièces en moyenne en habitat individuel et 99 m² de surface habitable, contre 2,9 pièces en moyenne en habitat collectif et 62 m² de surface habitable.
La réhabilitation voit lavenir en rose
Avec une hausse de l'activité de + 2,3 % en prix constants, le marché de la réhabilitation a progressé en 2007 à un rythme supérieur à celui du Produit Intérieur Brut (+ 1,9 % selon les dernières estimations de lINSEE). Certes, cette croissance s'est avérée moins forte que celle du secteur de la construction neuve, particulièrement dynamique au cours de ces dernières années (+ 4,2 % en prix constants pour 2007), mais beaucoup plus régulière sur le long terme.
Ainsi, dans les 2 ans à venir, selon les prévisions de DÉVELOPPEMENT CONSTRUCTION, la croissance du marché des travaux dentretien-amélioration réalisés par les entreprises du bâtiment devrait d'ailleurs saccélérer, permettant à celui-ci d'atteindre en 2010, en valeur constante base 2007, un montant proche de 66,5 milliards HT.
Au final, après des rythmes de croissance annuelle de l'ordre de + 1,5 %, on devrait entrevoir dans les prochaines années les premiers effets des dispositions du Grenelle de l'Environnement et de l'ensemble des mesures de l'État en faveur de l'amélioration des performances énergétiques des bâtiments. La croissance du secteur pourrait donc se situer entre + 2,5 et + 3 % pour 2009 et autour de + 4 % en 2010, faisant alors du secteur de l'entretien-rénovation de nouveau le moteur de l'activité du bâtiment.
Quelques chiffres pour comprendre les enjeux actuels et à venir du marché de l'entretien-rénovation
Le parc immobilier
- Le parc immobilier compte au total près de 31 millions de logements (dont un peu plus de 25,5 millions de résidences principales) à entretenir et rénover.
- Environ 58,5 % des résidences principales ont été construites avant 1975. Dans 57 % des cas, les ménages sont désormais propriétaires de leur logement.
- Au sein du parc de résidences principales, on dénombre encore près de 500 000 logements sans confort (sans WC intérieur et/ou sans installation sanitaire) et 3,2 millions de logements n'ont pas d'installation de chauffage central.
- Avec près de 4,2 millions de logements en France métropolitaine, le parc locatif social représente 38 % du parc des résidences principales à statut locatif et environ 16,5 % de lensemble du parc des résidences principales, tous statuts doccupation confondus.
- Le parc de bâtiments non-résidentiels représente pour sa part environ 2,3 milliards m², dont près d'un milliard m² pour le secteur agricole, 840 à 850 millions m² pour les bâtiments à usage tertiaire et près de 490 millions m² pour le parc de bâtiments de l'industrie. Le parc de bureaux représente à lui seul autour de 160 millions m².
Les enjeux chiffrés
- Dans le cadre du Programme National de Rénovation Urbaine, chaque logement rénové nécessite aujourd'hui environ 9 700 HT de travaux engagés.
- Selon les organisations professionnelles du secteur, les orientations du Grenelle de l'Environnement devraient induire 1 200 milliards HT de travaux, soit l'équivalent de 10 à 15 ans d'activité actuelle du bâtiment.
- On estime à 25 000 le montant moyen à investir pour rendre performante une maison de 120 m² datant des années 80 et atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement.
Le parc immobilier
- Le parc immobilier compte au total près de 31 millions de logements (dont un peu plus de 25,5 millions de résidences principales) à entretenir et rénover.
- Environ 58,5 % des résidences principales ont été construites avant 1975. Dans 57 % des cas, les ménages sont désormais propriétaires de leur logement.
- Au sein du parc de résidences principales, on dénombre encore près de 500 000 logements sans confort (sans WC intérieur et/ou sans installation sanitaire) et 3,2 millions de logements n'ont pas d'installation de chauffage central.
- Avec près de 4,2 millions de logements en France métropolitaine, le parc locatif social représente 38 % du parc des résidences principales à statut locatif et environ 16,5 % de lensemble du parc des résidences principales, tous statuts doccupation confondus.
- Le parc de bâtiments non-résidentiels représente pour sa part environ 2,3 milliards m², dont près d'un milliard m² pour le secteur agricole, 840 à 850 millions m² pour les bâtiments à usage tertiaire et près de 490 millions m² pour le parc de bâtiments de l'industrie. Le parc de bureaux représente à lui seul autour de 160 millions m².
Les enjeux chiffrés
- Dans le cadre du Programme National de Rénovation Urbaine, chaque logement rénové nécessite aujourd'hui environ 9 700 HT de travaux engagés.
- Selon les organisations professionnelles du secteur, les orientations du Grenelle de l'Environnement devraient induire 1 200 milliards HT de travaux, soit l'équivalent de 10 à 15 ans d'activité actuelle du bâtiment.
- On estime à 25 000 le montant moyen à investir pour rendre performante une maison de 120 m² datant des années 80 et atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement.
Chiffres à l'appui