Le ministère de l'Economie et le Medef ont créé une cellule de crise "informelle" afin de faciliter l'accès des entreprises français aux contrats de reconstructions de l'Irak. Reste que les chances des entreprises françaises sont minces.
La reconstruction du Koweit a laissé un goût amers aux entreprises françaises. A l'exception de quelques contrats signés dans l'ingénierie pétrolière ou l'électricité, les entreprises nationales ont brillé par leur absence. "A l'époque, elles n'avaient pas trouvé les bonnes filières" avoue le patronat.
C'est justement pour explorer ces filières, mais également les financement, que Bercy et le Mouvement des entreprises de France (Medef) ont mis sur pieds une sorte de cellule de crise dont le but est "de développer des réflexions communes" en vue de participer à l'après-guerre.
A Bercy, on évoque une structure "informelle" dans l'esprit de ce qui a été réalisé pour le Kosovo ou l'Afghanistan. Mais cette cellule compte surtout sur le Quai d'Orsay pour promouvoir indirectement les intérêts des entreprises tricolores. Car c'est sous les auspices des Nations-unies que la France espère prendre part à la reconstruction de l'Irak.
Même dans le cadre d'un mandat de l'ONU, la partie n'est pas gagnée pour les entreprises françaises. L'exemple du Koweit est révélateur. Les entreprises américaines s'étaient taillées la part du lion dans la reconstruction de l'émirat, suivies des sociétés britanniques comme Amec, Taylor Woodrow et Wimpey, qui s'étaient regrouper pour l'occasion avec le pétrolier BP au sein du Kuwaiti British Fire Group.
C'est justement pour explorer ces filières, mais également les financement, que Bercy et le Mouvement des entreprises de France (Medef) ont mis sur pieds une sorte de cellule de crise dont le but est "de développer des réflexions communes" en vue de participer à l'après-guerre.
A Bercy, on évoque une structure "informelle" dans l'esprit de ce qui a été réalisé pour le Kosovo ou l'Afghanistan. Mais cette cellule compte surtout sur le Quai d'Orsay pour promouvoir indirectement les intérêts des entreprises tricolores. Car c'est sous les auspices des Nations-unies que la France espère prendre part à la reconstruction de l'Irak.
Même dans le cadre d'un mandat de l'ONU, la partie n'est pas gagnée pour les entreprises françaises. L'exemple du Koweit est révélateur. Les entreprises américaines s'étaient taillées la part du lion dans la reconstruction de l'émirat, suivies des sociétés britanniques comme Amec, Taylor Woodrow et Wimpey, qui s'étaient regrouper pour l'occasion avec le pétrolier BP au sein du Kuwaiti British Fire Group.