Le député des Pyrénées-Atlantiques se pose en défenseur des petites et moyennes entreprises. Face à la pression financière, il entend "protéger les fonds particuliers et PME" en séparant les activités spéculatives des banques de l'économie réelle. De même, pour prévenir la fraude fiscale, Jean Lassalle souhaite que l'administration "cible plus les grandes entreprises et les dossiers à risque plutôt que de contrôler des PME au hasard".
Pour soutenir l'entreprenariat, le candidat prévoit de créer sur tout le territoire des "coopératives d'investissement local à la façon du mutualisme" qui permettront d'investir dans des projets locaux, d'entreprises ou sociaux. De même, pour redynamiser l'artisanat, il souhaite "encourager la gestion des espaces de centre-ville par des coopératives de commerçants et d'artisans locaux".
Pour les travailleurs indépendants, le programme avance l'idée d'un site public en ligne leur permettant de faire directement leur déclaration, les dispensant d'association ou de centre de gestion agréé. Concernant les entreprises familiales, chères à son cœur, Jean Lassalle propose de concevoir puis mettre en œuvre un plan de soutien par le biais d'instruments fiscaux "afin de préserver l'outil de production et de résister aux sirènes court-termistes des financiers". Il estime également nécessaire d'accompagner la reprise des PME par leurs salariés. Pour l'actionnariat salarié dans ces entreprises familiales, il souhaite mettre en place "la garantie d'une représentation lors des assemblées générales, contre une réduction d'impôts sur les sociétés qui l'appliquent".
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Concernant les travailleurs détachés, le député qui prône l'Europe des nations et une indépendance accrue de la France, entend "appliquer le droit du travail français aux travailleurs en France" et "accroître la responsabilité juridique des donneurs d'ordre sur la sous-traitance". Pour lutter contre l'ubérisation de l'économie, il est également prévu de "bloquer la concurrence déloyale par les plateformes" au moyen "de charges égales".
Du côté des revenus, le SMIC net sera revalorisé par une baisse des cotisations sur les bas salaires, avec l'instauration d'une franchise générale jusqu'à un montant de rémunération (non précisé).
Enfin, sur la formation, le député souhaite que soient financées "300.000 places d'apprentissage de plus, auprès des entreprises", notamment en mobilisant les lycées professionnels et répondre ainsi aux besoins constatés.