Pour les entreprises, Nicolas Dupont-Aignan propose de faire baisser les charges des entreprises. Par exemple, il propose d'exonérer des charges pendant 5 ans le recrutement en CDI d'un chômeur de longue durée et de baisser de moitié le taux d'impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis sur le sol français (coût estimé à 5 milliards €).
Il entend aussi simplifier les réglementations juridiques et mettre en place, au niveau des chambres de commerce et d'industrie un guichet unique destiné à aider les TPE/MPE dans leur démarches administratives. Il souhaite aussi instaurer des règles plus simples et plus transparentes entre les entreprises, et les TPE/PME notamment, et les banques afin d'ouvrir le crédit aux entrepreneurs.
Emploi
Nicolas Dupont-Aignan souhaite une augmentation nette des salaires de 10% en diminuant les charges sociales de 30% sur la durée du quinquennat. Il précise : "les 40 milliards d'€ correspondants sont finançables par une lutte contre la fraude sociale (10 milliards) la fraude fiscale internationale (30 milliards)".
Par ailleurs, il propose que les salaires soient payés tous les 15 jours "afin de réduire les découverts des français" et de rétablir le dispositif d'exonération des heures supplémentaires "qui assouplira les 35 heures", selon lui.
RSI
Opposé à l'actuel RSI, il propose sa suppression du RSI pour le remplacer par un système de sécurité sociale unique en coordination avec l'ensemble des professionnels concernés.
Marchés publics.
Il souhaite que 50% de la commande publique soit réservé aux PME françaises.
Travail détaché
Nicolas Dupont-Aignan souhaite abroger la directive dite "travailleurs détachés" qui "légalise le travail low cost et la concurrence déloyale des pays européens de l'Est et du Sud", selon lui. Et il promet de "dénoncer les traités européens, suspendre immédiatement l'application des dispositions les plus contraires à l'indépendance de la France - les travailleurs détachés, l'espace Schengen… et renégocier avec nos partenaires sur la base du traité alternatif (en faveur d'une Europe des nations et des coopérations)". Si toutefois les négociations échouent, il prévient que "la France quittera cette Union européenne fantôme".