Les entreprises de BTP françaises connaissent une rentrée flamboyante, affichant des résultats en nette augmentation et des carnets de commandes bien remplis en raison d'une conjoncture mondiale très favorable qui redynamise l'ensemble du secteur.
«En 17 ans, jamais l'environnement n'a été aussi favorable», s'est exclamé Martin Bouygues, PDG du groupe Bouygues, en présentant un bénéfice de 565 millions d'euros au premier semestre 2006, en hausse de 47%.
«Le BTP est dynamique dans toute l'Europe», a-t-il déclaré, avec «une très forte demande de logements, ainsi que d'immobilier d'entreprise grâce au retour de la croissance économique».
Le numéro un français du secteur est notamment engagé sur des chantiers au Maroc (port de Tanger), en Corée du Sud, (pont de Masan Bay), à Chypre (aéroports de Larnaca et de Paphos), mais aussi en France avec l'autoroute A41 entre Annecy et Genève et les centrales nucléaires de seconde génération dites "EPR", à Flamanville (France) et à Okiluoto (Finlande).
Benoît Heitz, directeur opérationnel d'Eiffage, confirme cette bonne conjoncture. «Déjà 2005 était une année historique, nous dépassons encore les chiffres cette année», s'est-il félicité.
Avec un bénéfice net semestriel en forte hausse (+28,4% à 122 millions d'euros), le numéro trois hexagonal a revu à la hausse sa prévision de chiffre d'affaires pour 2006, à 10,6 milliards (+25,7% sur 2005).
En ce qui concerne les pôles construction, routes et énergies, le carnet de commandes s'établit à 18 milliards d'euros au 31 juillet, en hausse de 19% par rapport à fin juillet 2005.
Le groupe est notamment présent sur le gros chantier de la ligne ferroviaire franco-espagnole Perpignan-Figueras, mais aussi sur l'autoroute Norscut au nord du Portugal, et en France, sur le Centre hospitalier sud-francilien à Evry et Corbeil, et quatre établissements pénitenciers à Roanne, Nancy, Béziers et Lyon-Corbas.
«Le contexte est très favorable», a également reconnu Yves Thibault de Silguy, président du conseil d'administration de Vinci, en annonçant un bénéfice net sur six mois de 517 millions d'euros (+45,2%).
Entre autres, Vinci construit la tour Granit dans le quartier de la Défense, à proximité de Paris, le tunnel de l'A86 entre Rueil et Versailles, les tramways de Rouen, le métro de Budapest ou encore le barrage de Naga Hammadi en Egypte.
«Notre carnet de commandes est robuste et historique», a ajouté le directeur général du groupe, Xavier Huillard, en promettant d'atteindre «à l'horizon 2009 un chiffre d'affaires d'au moins 30 milliards d'euros».
Indice de cette bonne santé générale, la société Ciments Français, filiale du groupe italien de matériaux de construction Italcementi, a dégagé au premier semestre un bénéfice net en hausse de 46,2% à 248,9 millions d'euros.
Quant au cimentier Lafarge, numéro un mondial, il affiche une santé insolente, avec une progression de 53% du bénéfice net et de 21% de son chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année.
La croissance du secteur donne des ailes aux entreprises qui annoncent leur intention de recruter massivement, 12.000 emplois en 2007 pour Vinci, 7.500 pour la seule filiale construction de Bouygues, 10.000 personnes pour les trois années à venir pour Eiffage.
Au cours des présentations des résultats semestriels, un dirigeant, visiblement satisfait, s'est d'ailleurs exclamé: «La vie est belle»! Un autre a repris l'adage: «Quand le bâtiment va, tout va».
«Le BTP est dynamique dans toute l'Europe», a-t-il déclaré, avec «une très forte demande de logements, ainsi que d'immobilier d'entreprise grâce au retour de la croissance économique».
Le numéro un français du secteur est notamment engagé sur des chantiers au Maroc (port de Tanger), en Corée du Sud, (pont de Masan Bay), à Chypre (aéroports de Larnaca et de Paphos), mais aussi en France avec l'autoroute A41 entre Annecy et Genève et les centrales nucléaires de seconde génération dites "EPR", à Flamanville (France) et à Okiluoto (Finlande).
Benoît Heitz, directeur opérationnel d'Eiffage, confirme cette bonne conjoncture. «Déjà 2005 était une année historique, nous dépassons encore les chiffres cette année», s'est-il félicité.
Avec un bénéfice net semestriel en forte hausse (+28,4% à 122 millions d'euros), le numéro trois hexagonal a revu à la hausse sa prévision de chiffre d'affaires pour 2006, à 10,6 milliards (+25,7% sur 2005).
En ce qui concerne les pôles construction, routes et énergies, le carnet de commandes s'établit à 18 milliards d'euros au 31 juillet, en hausse de 19% par rapport à fin juillet 2005.
Le groupe est notamment présent sur le gros chantier de la ligne ferroviaire franco-espagnole Perpignan-Figueras, mais aussi sur l'autoroute Norscut au nord du Portugal, et en France, sur le Centre hospitalier sud-francilien à Evry et Corbeil, et quatre établissements pénitenciers à Roanne, Nancy, Béziers et Lyon-Corbas.
«Le contexte est très favorable», a également reconnu Yves Thibault de Silguy, président du conseil d'administration de Vinci, en annonçant un bénéfice net sur six mois de 517 millions d'euros (+45,2%).
Entre autres, Vinci construit la tour Granit dans le quartier de la Défense, à proximité de Paris, le tunnel de l'A86 entre Rueil et Versailles, les tramways de Rouen, le métro de Budapest ou encore le barrage de Naga Hammadi en Egypte.
«Notre carnet de commandes est robuste et historique», a ajouté le directeur général du groupe, Xavier Huillard, en promettant d'atteindre «à l'horizon 2009 un chiffre d'affaires d'au moins 30 milliards d'euros».
Indice de cette bonne santé générale, la société Ciments Français, filiale du groupe italien de matériaux de construction Italcementi, a dégagé au premier semestre un bénéfice net en hausse de 46,2% à 248,9 millions d'euros.
Quant au cimentier Lafarge, numéro un mondial, il affiche une santé insolente, avec une progression de 53% du bénéfice net et de 21% de son chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année.
La croissance du secteur donne des ailes aux entreprises qui annoncent leur intention de recruter massivement, 12.000 emplois en 2007 pour Vinci, 7.500 pour la seule filiale construction de Bouygues, 10.000 personnes pour les trois années à venir pour Eiffage.
Au cours des présentations des résultats semestriels, un dirigeant, visiblement satisfait, s'est d'ailleurs exclamé: «La vie est belle»! Un autre a repris l'adage: «Quand le bâtiment va, tout va».