La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) vient de confirmer l'amende de plus de 142 millions d'euros infligée au fabricant finlandais d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques Kone pour entente illicite avec d'autres groupes.
La Cour de justice vient de confirmer l'amende de plus de 142 millions d'euros infligée au fabricant finlandais d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques Kone accusé d'une entente avec les groupes Otis, Schindler et ThyssenKrupp dans les années 2000.
En effet, la Cour a rejeté un recours déposé par Kone pour annuler les amendes qu'il avait reçu en 2007 après une enquête de longue haleine de la commission sur un cartel mis en place durant cinq à dix ans avec les autres spécialistes en Allemagne et au Benelux.
Selon Bruxelles, le fabricants s'étaient "échangés des informations commerciales confidentielles et s'étaient partagés les marchés en se concertant préalablement à l'attribution des appels d'offres et des contrats liés à la vente, l'installation, l'entretien et la modernisation d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques en Belgique, Allemagne, Luxembourg et Pays-Bas".
Kone avait à l'époque réclamé une immunité avançant qu'il avait lui-même informé la Commission européenne d'une entente entre différents acteurs du secteur en Belgique et aux Pays-Bas. En vain.
A noter que les quatre groupes incriminés avaient reçu une amende frôlant un milliard d'euros.
