Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice sur d'éventuelles irrégularités relatives au permis de construire du chalet du député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes Christian Estrosi.
L'enquête porte sur la surélévation de plus d'un mètre de ce chalet préfabriqué en bois, bâti dans la station de ski d'Auron. Selon France Soir qui a révélé l'information, des agents de la Direction départementale de l'équipement (DDE) ont rédigé un procès verbal le 2 février 2004 relevant plusieurs infractions dont le compte-rendu n'a pas été directement transmis au procureur de la République, destinataire d'un simple "rapport de visite" des inspecteurs.
"Il a fallu réclamer le PV pour l'obtenir", a confirmé à l'AFP Eric de Montgolfier, qui s'est interrogé sur "la politique un peu volontariste en matière d'urbanisme dans ce département".
De son côté, M. Estrosi, qui a effectivement bénéficié d'un permis modificatif en date du 2 février - jour de la visite de la DDE - a fait part de son "étonnement". "Tout est transparent et en règle dans ce dossier. Tous les permis initiaux ou modificatifs ont été instruits dans les délais prévus et accordés", a indiqué le député.
"J'ai un permis initial que l'on m'a refusé une première fois car le secteur exigeait une toiture spécifique. Si on avait voulu être tolérant, on me l'aurait accordé tout de suite", a-t-il ajouté.
De son côté, le préfet Pierre Breuil a indiqué qu'il s'agissait d'une "affaire courante d'adaptation mineure" et que M. Estrosi avait été traité "comme n'importe quel citoyen".
"Il a fallu réclamer le PV pour l'obtenir", a confirmé à l'AFP Eric de Montgolfier, qui s'est interrogé sur "la politique un peu volontariste en matière d'urbanisme dans ce département".
De son côté, M. Estrosi, qui a effectivement bénéficié d'un permis modificatif en date du 2 février - jour de la visite de la DDE - a fait part de son "étonnement". "Tout est transparent et en règle dans ce dossier. Tous les permis initiaux ou modificatifs ont été instruits dans les délais prévus et accordés", a indiqué le député.
"J'ai un permis initial que l'on m'a refusé une première fois car le secteur exigeait une toiture spécifique. Si on avait voulu être tolérant, on me l'aurait accordé tout de suite", a-t-il ajouté.
De son côté, le préfet Pierre Breuil a indiqué qu'il s'agissait d'une "affaire courante d'adaptation mineure" et que M. Estrosi avait été traité "comme n'importe quel citoyen".