Selon la dernière enquête Ifop* réalisée pour le compte de la Fnaim auprès de ses adhérents, 32% des personnes interrogées ont estimé que l'offre est plutôt inférieure à la demande et 54% pensent que l'offre est plutôt supérieure à la demande. "Dans les zones tendues, l'offre est plutôt à la hausse par rapport à la demande et les prix s'équilibrent", précise Jean-François Buet. D'ailleurs, la Fnaim indique que les portefeuilles des agences commencent à se garnir, même sur les zones tendues. En 2012, le nombre de ventes a diminué de 62% par rapport à 2010, selon le baromètre.

 

Des facteurs d'explication de la baisse d'activité
Parmi les facteurs explicatifs de la baisse d'activité, on peut citer "les clients qui reportent leur décision d'achat à plus tard" (63%). A ce propos, le président de la Fnaim indique : "Il y a des personnes qui ont vraiment besoin d'acheter et qui projette de le faire. En parallèle, l'attentisme sera du côté de ceux qui font des achats dits de 'plaisir' comme avoir un appartement plus grand par exemple". Autres critères de la baisse de l'activité : "Les conditions d'obtention difficiles de crédits immobiliers" (58%) ou encore "les prix perçus comme étant trop élevés "(56%). D'autre part, à 67% les acquisitions sont pour des achats de résidence principale. Concernant les motifs qui poussent les propriétaires à vendre, l'étude évoque en premier le changement de situation familiale, puis le désir de changement et la mutation professionnelle. Enfin, à la question : "Les vendeurs sont-ils prêts à faire baisser les prix ?", 77% disent oui. "Ils ont besoin de temps pour vouloir baisser les prix et en général, quand la baisse intervient, elle oscille entre 2 et 5% par rapport au prix de départ", explique Jean-François Buet.

 

* Etude réalisée sur un échantillon national de 400 agents immobiliers, professionnels de la transaction, interrogé à partir du fichier des adhérents de la Fnaim.

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