Vous dites :
"Aucun dialogue", "trop de charges", "incompétence", "le RSI reste à tout jamais le meilleur moyen de plomber toute initiative de création d'entreprise", "on ne sait même plus à quoi ils servent, sinon à nous faire payer des sommes invraisemblables", "le malaise est clair : des petits chefs d'entreprise, qui génèrent du travail, des emplois n'ont en retour aucune gratitude ; au contraire, ils ne sont bons qu'à alimenter un système qui les traite de façon inéquitable".
Gérard Quevillon, président du RSI, répond :
"Ce chiffre ne correspond pas à la population que je fréquente régulièrement, ni à un sondage que nous avons fait faire récemment par l'institut Ipsos, qui révèle que 65% des adhérents du RSI sont satisfaits. Ce chiffre aurait pu avoir une valeur dans les années 2008-2010, mais il n'est plus, selon moi, d'actualité", explique Gérard Quevillon.Comment expliquer alors le mouvement protestataire qui a eu lieu le 9 mars dernier ? "Il y a trois types de manifestants : un mouvement mené par SNE (Sauvons nos entreprises, ndlr) qui, depuis le début conteste le RSI ; une grande masse qui considère que les charges des entreprises sont trop lourdes et qui considère aussi que le RSI est une charge et non une protection sociale ; et tout un amalgame de personnes qui veulent la suppression du RSI en tant que régime obligatoire, voire de la sécurité sociale en général". Et Gérard Quevillon de regretter la récupération politique qui a eu lieu à l'occasion de cette manifestation… "Chacun peut avoir ses idées, je ne le conteste pas. Il y a les ultra-libéraux et ceux qui souhaitent conserver un système de protection sociale ! Je rappelle simplement que les cotisations au RSI sont aux environs de 20% moins chères que pour un salarié, et pour le même montant et les mêmes prestations !".