Comme en 2009, les Français sont de plus en plus nombreux à réaliser des travaux ou à acheter des équipements visant à réduire leur consommation d'énergie, et la facture qui va avec, d'après le baromètre annuel de l'Ademe, réalisé pour l'année 2010. De plus, ils sont 69% à faire appel à un professionnel. Détails de l'étude.
Depuis le Grenelle de l'environnement, la préoccupation des Français en matière de réduction de coûts d'énergie a progressé. Désormais, les foyers de l'Hexagone affichent clairement leurs intentions et sont soucieux de réduire leur facture énergétique, notamment en temps de crise.
Une donnée confirmée par le dernier baromètre publié par l'Ademe (Agence environnementale de la maîtrise de l'énergie) pour l'année 2010. En effet, ils sont 46% à trouver leurs dépenses énergétiques trop élevées et 4 français sur 5 estiment que la réduction de la part de l'énergie dans leur budget est devenue une priorité. Des considérations qui expliquent en partie l'augmentation du nombre de foyers ayant réalisé des travaux de maîtrise de l'énergie en 2010, soit 14,4% contre 14,8% en 2009.
«Près de 80% des ménages (contre 76,3% en 2009) ayant investi ont privilégié les travaux d'isolation dans leurs logements», précise l'enquête. Parmi ces interventions, 26% ont concerné la pose de double vitrage et 12% l'isolation des toitures et combles. Les travaux d'amélioration des systèmes de chauffage et d'eau chaude sont en léger recul : 33,6% des ménages en 2010 contre 37% en 2009.
Des travaux pour le confort
Parmi les nouveautés, la motivation principale des ménages qui, dorénavant, tourne autour du confort (31,2% contre 30,1% en 2009), devant la volonté de réduire la facture énergétique (31% contre 32,3% en 2009). De son côté, le budget alloué aux dépenses énergétiques atteint en 2010, 4.396 euros par logement contre 4.899 euros en 2009. Pour financer leurs interventions d'efficacité énergétique, 84% des ménages ont pu bénéficier d'un crédit d'impôt développement durable (CIDD). Par ailleurs, 16% ont pu souscrire un prêt bancaire aidé (Eco-PTZ).
Enfin, tout comme en 2009, 69% des particuliers ont fait appel à un professionnel. Cette stabilité traduit «le poids incitatif de la TVA à 5,5% appliquée aux travaux de Rénovation». Enfin, près de la moitié des personnes interrogées indique vouloir davantage de conseils sur les solutions à apporter et la performance énergétique atteinte.