Le président de la République, en personne, a inauguré le premier parc photovoltaïque corrézien à Gros-Chastang. Exploité par la Compagnie du Vent, il vient compléter un portefeuille d'énergies renouvelables qui ne cesse de croître au sein du groupe Engie : une autre filiale, Futures Energies, a d'ailleurs inauguré un parc éolien en Champagne-Ardenne, quasiment simultanément.
François Hollande s'est rendu dans son fief corrézien pour inaugurer la première installation photovoltaïque au sol de la région Limousin. Le site de Gros-Chastang, à une trentaine de kilomètres de Tulle, a été choisi par La Compagnie du Vent (filiale d'Engie) pour implanter 36.700 panneaux solaires d'une puissance cumulée de 12 MWc sur un terrain de 17 hectares. Annuellement, cette centrale au sol pourra produire 17 millions de kWh, soit de quoi couvrir l'équivalent de consommation de 7.000 habitants, bien plus que la population du bourg (moins de 200 âmes). Un investissement de 21 M€ a été consenti pour ce parc.
Photovoltaïque et éolien, les deux (nouvelles) mamelles d'Engie
La Compagnie du Vent, qui historiquement exploitait des parcs éoliens, s'est lancée dans une stratégie de diversification en exploitant également des centrales solaires au sol. A l'horizon de 2016, elle disposera de 7 parcs différents pour atteindre le cap des 100 MWc de puissance photovoltaïque installée. Le prochain parc à être inauguré sera celui de La Forêt, dans le Cantal, d'une taille similaire au parc corrézien (12 MWc).
Dans le même temps, une autre filiale d'Engie, Futures Energies, a inauguré ce 16 septembre 2015, un parc éolien dans la vallée du Rognon, en Champagne-Ardenne. Six turbines, d'une puissance de 2 MW chacune, produiront ensemble 28 millions de kWh chaque année, couvrant ainsi la consommation électrique de 15.000 personnes. Il s'agit, pour cette société, de la seconde ferme éolienne en Haute Marne après celui des Hauts-Pays (78 MW de puissance).
Engie est lancé dans une stratégie de transition énergétique, depuis le gaz naturel vers les renouvelables. L'ensemble des filiales "vertes" du groupe représente déjà un ensemble conséquent qui dispose d'une puissance de 1.450 MW dans l'éolien et de presque 400 MW dans le solaire. Outre ces deux énergies, le prochain grand défi sera le développement de fermes éoliennes offshore, au Tréport (Seine-Maritime) et au large de l'île d'Yeu (Vendée), pour une puissance supplémentaire de 1.000 MW. Mais leur entrée en service n'est pas attendue avant le début de la prochaine décennie.
"Résorber dette écologique et déficit budgétaire n'est pas incompatible", J. Nyssen (SER)
