Le secteur du solaire est le type d'énergie renouvelable le plus générateur d'emploi, selon une étude réalisée pendant le dernier salon EnR. Les chauffagistes et électriciens sont les premiers à bénéficier de cette dynamique, et de nombreuses PME doivent recruter des profils adaptés à ces nouveaux métiers. Résultats de l'étude.

Quelles sont les entreprises qui recrutent dans le secteur des énergies renouvelables, et quels profils recherchent-elles ? C'est ce qu'ont voulu savoir Xpair.com, spécialiste de la performance énergétique, et l'organisateur de salons GL Events, dans une étude réalisée à l'occasion des salons Eneo/EnR, qui se tenaient à Paris en juin dernier. Ce secteur, qui est encore en développement, est à la fois «porteur de croissance et créateur d'emplois» d'après l'analyse de l'étude, principalement les PME qui représentent 70% des besoins en recrutement. Les entreprises en recherche de ressources humaines sont principalement celles travaillant avec le photovoltaïque, le solaire thermique et la pompe à chaleur.

 

Le principal frein à l'embauche semble être le manque de formation, suivi du manque de mobilité, plus que le salaire. Aussi, les nouveaux arrivants sont-ils généralement formés en interne. Selon l'étude, ce phénomène résulte d'une pratique ancrée dans les habitudes des PME, mais aussi du fait que l'offre en externe a encore besoin d'être développée. Les principaux profils recherchés sont ceux de commercial (36%), de technicien d'études (20%) et de chargé d'affaires (17%). Si les cabinets de recrutement sont sollicités (17%), l'outil privilégié pour la diffusion d'annonces est l'Internet (40%). Pôle emploi et l'Apec sont également des relais importants, avec un tiers des annonces postées via leurs agences ou sites web.

 

Le caractère dynamique des techniques nouvelles que représentent les énergies renouvelables joue en leur faveur : c'est notamment le cas pour les pompes à chaleur, et plus récemment du photovoltaïque, dont la croissance perdure. «Les aides et crédits d'impôt ont été pour cela un catalyseur pour forcer un démarrage qui a profité à la filière professionnelle du génie climatique et la filière électrique», note l'étude. Même si les aides ont tendance à diminuer, l'arrivée de la RT 2012 rendant obligatoire la norme BBC basse consommation d'ici à deux ans et demi devrait encore impulser une dynamique de production d'énergie renouvelable. Le solaire, qui surfe beaucoup sur cette tendance, profite à la filière des chauffagistes (solaire thermique) mais aussi aux électriciens (solaire photovoltaïque).

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