Grenelle de lenvironnement oblige, les énergies renouvelables sont désormais au cur des préoccupations du secteur du bâtiment. Cest dailleurs ce que démontre la dernière étude du cabinet Xerfi. Lenquête annonce notamment que les parcs de capteurs photovoltaïques pourraient être multipliés par 11 en 5 ans. Détail de létude.
«Lénergie solaire est promise à une forte croissance dans les 10 prochaines années», létude du cabinet Xerfi affiche la couleur : lavenir appartient au solaire. Le Grenelle de lenvironnement et les objectifs de la Commission européenne datteindre 23 % dénergies renouvelables dici 2020 favorise cette tendance. Quelles sont les autres raisons de ce développement ?
Tout dabord, létude appuie sur le fait que la réglementation thermique qui devrait voir le jour dici 2010 impose aux architectes, constructeurs et urbanistes de réaliser des bâtiments plus autonomes en énergie. Dautre part, les incitations financières pour lacquisistion déquipements «verts» sont nombreuses. On peut citer le crédit dimpôt de 50% sur lachat du matériel ou encore la TVA à 5,5% sur les travaux dinstallation dans les habitations construites il y a plus de 2 ans.
Des opportunités
Ce marché représente donc une réelle opportunité que ce soit pour les fabricants de panneaux photovoltaïques, les plombiers-chauffagistes, les spécialistes des fenêtres de toit ou encore les producteurs dénergies. «Dautres corps de métiers pourraient aussi faire leur apparition comme les électriciens. Ces derniers, davantage positionnés sur linstallation de pompes à chaleur géothermiques ou aérothermiques, pourraient se lancer dans linstallation de systèmes solaires», souligne Philippe Gattet, directeur détudes chez Xerfi.
Côté chiffres, le parc de capteurs photovoltaïques devrait être multiplié par 11,4 entre 2007 et 2012, passant ainsi de près de 90 MW en 2007 à un peu plus de 1.000 MW en 2012. Toutefois, Philippe Gattet tempère ses résultats en notant que «cette puissance reste minime par rapport au parc éolien par exemple (près de 2.700 MW en 2007) ou par rapport aux capacités de production électrique standards comme les barrages hydroélectriques, les centrales au gaz ou nucléaires».
Les freins au développement
De plus, il subsiste quelques freins notamment en ce qui concerne le solaire photovoltaïque dans le résidentiel. «Ces équipements restent chers malgré les aides financières. Elles entrent également en concurrence avec les autres systèmes favorisant les économies dénergie (chaudière basse consommation, pompes à chaleur géothermiques ou aérothermiques, chaudières à bois, etc.) et avec les équipements classiques comme les radiateurs électriques (bon marché lors de linstallation)», analyse Philippe Gattet avant dajouter : «ces technologies sadressent plutôt aux propriétaires de maisons individuelles (ce qui restreint le marché) car il peut générer des problèmes de copropriété dans les logements collectifs anciens. Le photovoltaïque a cependant un avantage par rapport au solaire thermique : il permet de produire de lélectricité et peut donc être perçu (à tort ou à raison) par les ménages comme un produit financier».
Tout dabord, létude appuie sur le fait que la réglementation thermique qui devrait voir le jour dici 2010 impose aux architectes, constructeurs et urbanistes de réaliser des bâtiments plus autonomes en énergie. Dautre part, les incitations financières pour lacquisistion déquipements «verts» sont nombreuses. On peut citer le crédit dimpôt de 50% sur lachat du matériel ou encore la TVA à 5,5% sur les travaux dinstallation dans les habitations construites il y a plus de 2 ans.
Des opportunités
Ce marché représente donc une réelle opportunité que ce soit pour les fabricants de panneaux photovoltaïques, les plombiers-chauffagistes, les spécialistes des fenêtres de toit ou encore les producteurs dénergies. «Dautres corps de métiers pourraient aussi faire leur apparition comme les électriciens. Ces derniers, davantage positionnés sur linstallation de pompes à chaleur géothermiques ou aérothermiques, pourraient se lancer dans linstallation de systèmes solaires», souligne Philippe Gattet, directeur détudes chez Xerfi.
Côté chiffres, le parc de capteurs photovoltaïques devrait être multiplié par 11,4 entre 2007 et 2012, passant ainsi de près de 90 MW en 2007 à un peu plus de 1.000 MW en 2012. Toutefois, Philippe Gattet tempère ses résultats en notant que «cette puissance reste minime par rapport au parc éolien par exemple (près de 2.700 MW en 2007) ou par rapport aux capacités de production électrique standards comme les barrages hydroélectriques, les centrales au gaz ou nucléaires».
Les freins au développement
De plus, il subsiste quelques freins notamment en ce qui concerne le solaire photovoltaïque dans le résidentiel. «Ces équipements restent chers malgré les aides financières. Elles entrent également en concurrence avec les autres systèmes favorisant les économies dénergie (chaudière basse consommation, pompes à chaleur géothermiques ou aérothermiques, chaudières à bois, etc.) et avec les équipements classiques comme les radiateurs électriques (bon marché lors de linstallation)», analyse Philippe Gattet avant dajouter : «ces technologies sadressent plutôt aux propriétaires de maisons individuelles (ce qui restreint le marché) car il peut générer des problèmes de copropriété dans les logements collectifs anciens. Le photovoltaïque a cependant un avantage par rapport au solaire thermique : il permet de produire de lélectricité et peut donc être perçu (à tort ou à raison) par les ménages comme un produit financier».
Les chiffres clés (*)
Parc de capteurs photovoltaïques : 88,4 MW
Croissance 2007/2006 : +103,7%
Nouvelles installations : 45,0 MW
Croissance 2007/2006 : +221,4%
Parc solaire thermique : 1 038,4 MW
Croissance 2007/2006 : +27,8%%
Nouvelles installations (MW) : 226,1 MW
Croissance 2007/2006 : +7,3%
(*) Données 2007
TCAM = Taux de croissance annuel moyen
Parc de capteurs photovoltaïques : 88,4 MW
Croissance 2007/2006 : +103,7%
Nouvelles installations : 45,0 MW
Croissance 2007/2006 : +221,4%
Parc solaire thermique : 1 038,4 MW
Croissance 2007/2006 : +27,8%%
Nouvelles installations (MW) : 226,1 MW
Croissance 2007/2006 : +7,3%
(*) Données 2007
TCAM = Taux de croissance annuel moyen
Prévisions 2010-2012
Parc de capteurs photovoltaïques en 2012 : 1 012,2 MW
TCAM 2008-2012 : +62,8% par an
Parc solaire thermique en 2010 : 2 635,9 MW
TCAM 2008-2010 : +36,4% par an
Parc de capteurs photovoltaïques en 2012 : 1 012,2 MW
TCAM 2008-2012 : +62,8% par an
Parc solaire thermique en 2010 : 2 635,9 MW
TCAM 2008-2010 : +36,4% par an