Après l'OPA lundi d'E.ON sur l'espagnol Endesa, c'est au tour du producteur et distributeur d'électricité italien Enel de se lancer dans la bataille de l'énergie en déclarant mercredi ne pas exclure une OPA sur le français Suez pour pouvoir s'emparer du groupe belge Electrabel.

«Dans le dossier Electrabel nous n'excluons pas une OPA sur Suez», a déclaré un porte-parole du groupe italien, numéro trois européen du secteur en valeur boursière derrière le français EDF et l'allemand E.ON. Il confirmait ainsi des informations de la presse italienne.

Selon le quotidien La Repubblica, Enel évalue «deux possibilités d'approche avec Suez», qui contrôle le groupe d'électricité Electrabel. Première possibilité, «une OPA sur l'ensemble du groupe avec ensuite la vente de toutes les activités non-électriques pour récupérer l'investissement» croit savoir la Repubblica. Ou bien, l'Enel pourrait tenter «la voie plus douce (et plus faisable) d'un accord avec le management actuel (de Suez) pour une cession simplement du secteur électrique» à Enel, précise le quotidien.

L'italien Enel avait reconnu mardi s'intéresser à Electrabel. «Dans le cadre de sa stratégie de croissance en Europe, Enel étudie plusieurs opportunités en France, en Espagne et en Europe de l'Est. Electrabel figure parmi ces dossiers», avait expliqué le groupe.

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