ANALYSE. Pétrole, nucléaire, hydroélectricité, éolien, solaire : toutes les productions d'énergies ont reculé au mois de janvier. La consommation des produits pétroliers a en revanche augmenté sur le même laps de temps, diminuant l'indépendance énergétique de l'Hexagone et augmentant les émissions de dioxyde de carbone du secteur de l'énergie.


S'agit-il de probables répercussions de la flambée des prix énergétiques observée depuis quelques mois, et qui risque malheureusement encore de s'aggraver avec le conflit russo-ukrainien ? Toutes les ressources énergétiques produites par la France métropolitaine ont reculé au mois de janvier 2022 : 54.000 tonnes d'équivalent pétrole (Tep) pour le pétrole (-7,4% sur un an), 9,6 millions pour le nucléaire (-5,3%) et 849.000 pour l'ensemble des renouvelables (hydroélectricité, éolien et photovoltaïque, soit -16,3%).

 

 

Si l'or noir n'a représenté que 0,5% de ce bouquet énergétique, le nucléaire reste prédominant avec plus de 91%, quand les renouvelables s'octroient une petite part de 8%. Autrement dit, l'écrasante majorité de l'énergie générée dans l'Hexagone en début d'année était issue de la fission nucléaire.
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