Selon le dernier rapport de lAgence International de lEnergie, la demande mondiale devrait augmenter de 60% en 25 ans sous la poussée des pays émergents. Seule une "percée technologique" majeure permettrait déviter un trop fort développement des émissions de CO2 et autre gaz à effet de serre.
Cest une sorte de scénario catastrophe que vient de publier lAgence International de lEnergie. Dans son rapport sur les "Perspectives énergétiques mondiales 2004" rendu public mardi, lAIE brosse le tableau du secteur de lénergie dans le monde pour les 30 années à venir.
Premier constat le monde "nest pas encore à court de pétrole", mais la perspective durable d'un baril au prix élevé coûterait cher en terme de croissance et d'emplois.
La consommation de gaz naturel devrait quant à elle doubler dici 2030, tandis que la part du charbon et de lénergie nucléaire devrait fléchir. La part des énergies renouvelables dans la production délectricité passera de 2% à 6% en 2030.
Deuxième constat, en 2030, les deux tiers de l'augmentation de la demande mondiale d'énergie émanera des pays émergents, comme la Chine et l'Inde.
La Chine, à elle seule, augmentera ses émissions de CO2 de 3.837 millions de tonnes entre 2002 et 2030, selon l'Agence. Soit plus que la totalité des pays riches qui accroîtront leurs rejets dans la même période de 3.386 millions de tonnes.
Globalement les rejets des pays en développement dépasseront ceux des pays industriels "dans les années 2020", rappelle l'organisation internationale.
Selon l'AIE, un "scénario alternatif", où tous les gouvernements investiraient "massivement" et "dès que possible" dans les économies d'énergie et les renouvelables comme le solaire et l'éolien, permettrait déjà d'améliorer la situation. Il ferait baisser de 16% le niveau prévisible des émissions mondiales de CO2 en 2030.
Mais "il ne suffirait pas", avertit l'AIE, "pour permettre une stabilisation de la concentration du CO2 dans l'atmosphère" d'ici la fin du siècle.
"Une percée technologique risque donc de s'avérer indispensable pour achever cet objectif" à long terme de la communauté internationale, juge l'Agence.
Pour accélérer ce développement, "les gouvernements doivent mettre immédiatement beaucoup d'argent dans la recherche et le développement", a déclaré le directeur de l'AIE devant la presse, Claude Mandil. Il faut qu'ils investissent dès maintenant dans "les énergies renouvelables, le nucléaire, le stockage (souterrain) du CO2 et l'hydrogène", martèle-t-il.
Premier constat le monde "nest pas encore à court de pétrole", mais la perspective durable d'un baril au prix élevé coûterait cher en terme de croissance et d'emplois.
La consommation de gaz naturel devrait quant à elle doubler dici 2030, tandis que la part du charbon et de lénergie nucléaire devrait fléchir. La part des énergies renouvelables dans la production délectricité passera de 2% à 6% en 2030.
Deuxième constat, en 2030, les deux tiers de l'augmentation de la demande mondiale d'énergie émanera des pays émergents, comme la Chine et l'Inde.
La Chine, à elle seule, augmentera ses émissions de CO2 de 3.837 millions de tonnes entre 2002 et 2030, selon l'Agence. Soit plus que la totalité des pays riches qui accroîtront leurs rejets dans la même période de 3.386 millions de tonnes.
Globalement les rejets des pays en développement dépasseront ceux des pays industriels "dans les années 2020", rappelle l'organisation internationale.
Selon l'AIE, un "scénario alternatif", où tous les gouvernements investiraient "massivement" et "dès que possible" dans les économies d'énergie et les renouvelables comme le solaire et l'éolien, permettrait déjà d'améliorer la situation. Il ferait baisser de 16% le niveau prévisible des émissions mondiales de CO2 en 2030.
Mais "il ne suffirait pas", avertit l'AIE, "pour permettre une stabilisation de la concentration du CO2 dans l'atmosphère" d'ici la fin du siècle.
"Une percée technologique risque donc de s'avérer indispensable pour achever cet objectif" à long terme de la communauté internationale, juge l'Agence.
Pour accélérer ce développement, "les gouvernements doivent mettre immédiatement beaucoup d'argent dans la recherche et le développement", a déclaré le directeur de l'AIE devant la presse, Claude Mandil. Il faut qu'ils investissent dès maintenant dans "les énergies renouvelables, le nucléaire, le stockage (souterrain) du CO2 et l'hydrogène", martèle-t-il.