L'énergéticien allemand E.On réorganise ses activités industrielles françaises en préparant un plan de départs volontaires lié à la fermeture de plusieurs centrales thermiques. Le groupe propose l'ouverture des négociations avec les partenaires sociaux.
E.On va entamer les négociations avec ses partenaires sociaux en vue de la réorganisation de ses activités industrielles en France. Car le groupe énergétique allemand a prévu d'entamer sa transition énergétique par la fermeture échelonnée de plusieurs centrales thermiques : celle d'Hornaing (Nord) dès le mois de mars 2013, celle de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) en mars 2014, et celle de deux tranches de la centrale de Saint-Avold (Moselle) en 2015. Le plan comporte également la conversion à la biomasse d'une des deux unités de la centrale de Gardanne (Bouches-du-Rhône).
Eviter les départs contraints
Les négociations qui vont s'engager préciseront l'ensemble des conséquences de ce projet, site par site. Afin d'éviter tout départ contraint, E.On propose 215 départs volontaires, soit par cessation anticipée de l'activité, par départ en retraite ou en aidant au lancement de nouveaux projets professionnels. L'industriel poursuit deux objectifs : d'une part l'adaptation de son outil de production à des impératifs réglementaires, techniques et économiques conduisant à l'abandon de certaines unités et par l'investissement dans de nouveaux projets et, d'autre part, à répondre au défi social qui accompagne cette mutation.
La fermeture programmée des différentes unités de production françaises au charbon répond à des impératifs liés à la transition énergétique : si 20 tranches de tailles diverses sont aujourd'hui en service (dont certaines en fin de vie), E.On prévoit de ne conserver en fonctionnement que cinq grandes unités en 2015. A ce jour, l'énergéticien allemand opère quatre centrales thermiques d'une capacité installée de plus de 3 GW. La puissance installée dans le pays est complétée par six parcs éoliens et deux fermes solaires, d'une puissance totale de 46 MW.
