Dans le sillage de HypoVereinsBank, l'électricien italien cherche à céder sa filiale Enel Real Estate, dont l'objet est de gérer le patrimoine du groupe. Détenu à 68,26% par le ministère de l'Economie et des Finances, Enel souhaite se recentrer sur les métiers de l'énergie.
Estimé à 2,6 milliards d'euro, le patrimoine du groupe Enel était jusqu'à présent géré par sa filiale Enel Real Estate. Mais le groupe public italien d'électricité a décidé de se séparer de cette société pour se concentrer sur les métiers de l'énergie. Cette filiale possède en particulier des participations dans la société immobilière Immobiliare Foro Bonaparte et la société de véhicule Leasys.
Un conseil d'administration d'Enel, réuni vendredi, a donné son " autorisation à la procédure de cession ", qui concernera également deux autres filiales, Ape pour la gestion du personnel et Sfera pour la formation du personnel. L'opération prendra la forme d'un appel d'offre avec " négociations de gré en gré ".
D'autres sociétés de services appartenant au groupe pourrait faire l'objet d'une procédure similaire, indiquait un communiqué, dans le but de leur trouver rapidement " une valorisation cohérente avec la nouvelle approche stratégique ". La nouvelle stratégie, adoptée avec l'arrivée en mai dernier de Paolo Scaroni au poste d'administrateur délégué, prend le contre-pied de celle de son prédécesseur, Franco Tato. Ce dernier voulait faire d'Enel un grand groupe diversifié dans les services essentiels, comme le gaz, l'électricité, l'eau et les télécoms. Cette stratégie a déplu à plusieurs ministres de Silvio Berlusconi.
Le nouveau patron veut recentrer le groupe sur les métiers de l'énergie et souhaite se débarrasser rapidement de sa filiale télécom Wind, pourtant devenue premier concurrent de Telecom Italia.
En 2000, Enel s'était allié à la Deutsche Bank pour constituer une entreprise commune dans l'immobilier. Rio Nuovo, qui devait être introduite en Bourse, est détenue à 51% par le groupe bancaire et à 49% par le groupe énergétique italien, à travers sa filiale SEI
Un conseil d'administration d'Enel, réuni vendredi, a donné son " autorisation à la procédure de cession ", qui concernera également deux autres filiales, Ape pour la gestion du personnel et Sfera pour la formation du personnel. L'opération prendra la forme d'un appel d'offre avec " négociations de gré en gré ".
D'autres sociétés de services appartenant au groupe pourrait faire l'objet d'une procédure similaire, indiquait un communiqué, dans le but de leur trouver rapidement " une valorisation cohérente avec la nouvelle approche stratégique ". La nouvelle stratégie, adoptée avec l'arrivée en mai dernier de Paolo Scaroni au poste d'administrateur délégué, prend le contre-pied de celle de son prédécesseur, Franco Tato. Ce dernier voulait faire d'Enel un grand groupe diversifié dans les services essentiels, comme le gaz, l'électricité, l'eau et les télécoms. Cette stratégie a déplu à plusieurs ministres de Silvio Berlusconi.
Le nouveau patron veut recentrer le groupe sur les métiers de l'énergie et souhaite se débarrasser rapidement de sa filiale télécom Wind, pourtant devenue premier concurrent de Telecom Italia.
En 2000, Enel s'était allié à la Deutsche Bank pour constituer une entreprise commune dans l'immobilier. Rio Nuovo, qui devait être introduite en Bourse, est détenue à 51% par le groupe bancaire et à 49% par le groupe énergétique italien, à travers sa filiale SEI
