La Commission européenne s'est inquiétée lundi des conséquences de l'endettement croissant des ménages dans certains pays de la zone euro, du fait de l'envolée des prix de l'immobilier depuis la fin des années 90.
«Il est manifeste que les ménages sont désormais plus exposés aux variations des prix de l'immobilier et à d'éventuels chocs économiques» comme une hausse des taux d'intérêt, écrit la Commission dans son rapport trimestriel sur la zone euro. «Si de tels chocs se produisaient, les ménages réduiraient typiquement leurs dépenses afin d'équilibrer leur budget, ce qui aurait une incidence négative sur la croissance économique», ajoute-t-elle.
Les plus fortes hausses de l'immobilier ces dernières années ont été enregistrées en Irlande (avec un pic annuel de 18% entre 1998 et 2000), en Espagne (14% en 2003 et 2004), aux Pays-Bas (14% de 1998 à 2000) et en France (11% en 2003 et 2004). Selon la Commission, «Cette hausse est sans précédent en terme d'importance et de durée. Il y a un risque que les prix de l'immobilier soient surévalués par rapport aux normes historiques».
Les plus fortes hausses de l'immobilier ces dernières années ont été enregistrées en Irlande (avec un pic annuel de 18% entre 1998 et 2000), en Espagne (14% en 2003 et 2004), aux Pays-Bas (14% de 1998 à 2000) et en France (11% en 2003 et 2004). Selon la Commission, «Cette hausse est sans précédent en terme d'importance et de durée. Il y a un risque que les prix de l'immobilier soient surévalués par rapport aux normes historiques».