A lissue du dernier comité sécheresse de lannée, la ministre de lEcologie Nelly Olin a indiqué mardi que 63 départements restent soumis à des restrictions deau, malgré les pluies du mois d'août qui ont permis d'atténuer la sécheresse dans une partie de la France.
Nelly Olin a indiqué que le nombre de départements ayant pris un arrêté de limitation des usages de l'eau était de 65 au 15 août. «Il n'y a cependant pas eu de coupures d'eau», a-t-elle fait remarquer, en soulignant que la situation hydrologique actuelle n'était pas «pire que l'an dernier à la même époque».
La sécheresse en France fait suite à deux années difficiles en 2003 et 2005. «Malgré les orages, les nappes ne se sont pas rechargées, certaines sont complètement vides, d'autres, très basses. Nous allons aborder 2007 dans une situation pas confortable», a la ministre de lEcologie. Au cours des douze derniers mois, les précipitations ont été généralement inférieures à la moyenne, et celles des prochains mois «devront être largement supérieures aux moyennes saisonnières pour reconstituer pleinement les réserves souterraines et superficielles», selon la ministère.
La situation est «délicate» pour le Bassin parisien, la région Centre et le sud de la Garonne, la région Rhône-Alpes et le sud de la région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur. Dans ces régions, la quantité d'eau disponible depuis septembre 2005 pour l'écoulement des cours d'eau et la recharge des nappes souterraines -les «pluies efficaces»- est très inférieure à la normale. En revanche, elle est «proche de la normale» dans la plus grande partie des régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine, Limousin, Auvergne, Bourgogne, Franche-Comté et en Corse.
Par ailleurs, la ministre a souligné qu'aucune centrale nucléaire n'avait utilisé de dérogation pour rejeter des eaux de refroidissement à des températures légèrement supérieures aux normes, en raison de la canicule. Mais avec le réchauffement climatique, «il est indispensable d'explorer toutes les possibilités pour exploiter les richesses en eau», notamment la récupération des eaux pluviales et des stations d'épuration, a-t-elle averti.
La sécheresse en France fait suite à deux années difficiles en 2003 et 2005. «Malgré les orages, les nappes ne se sont pas rechargées, certaines sont complètement vides, d'autres, très basses. Nous allons aborder 2007 dans une situation pas confortable», a la ministre de lEcologie. Au cours des douze derniers mois, les précipitations ont été généralement inférieures à la moyenne, et celles des prochains mois «devront être largement supérieures aux moyennes saisonnières pour reconstituer pleinement les réserves souterraines et superficielles», selon la ministère.
La situation est «délicate» pour le Bassin parisien, la région Centre et le sud de la Garonne, la région Rhône-Alpes et le sud de la région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur. Dans ces régions, la quantité d'eau disponible depuis septembre 2005 pour l'écoulement des cours d'eau et la recharge des nappes souterraines -les «pluies efficaces»- est très inférieure à la normale. En revanche, elle est «proche de la normale» dans la plus grande partie des régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine, Limousin, Auvergne, Bourgogne, Franche-Comté et en Corse.
Par ailleurs, la ministre a souligné qu'aucune centrale nucléaire n'avait utilisé de dérogation pour rejeter des eaux de refroidissement à des températures légèrement supérieures aux normes, en raison de la canicule. Mais avec le réchauffement climatique, «il est indispensable d'explorer toutes les possibilités pour exploiter les richesses en eau», notamment la récupération des eaux pluviales et des stations d'épuration, a-t-elle averti.