LOGEMENT. Le service de la Ville de Paris dédié à l'encadrement des loyers a dressé le bilan de sa première année de gestion du dispositif. Plus d'un millier de dossiers de signalements ont été déposés.
"Notre dispositif fonctionne. Depuis un an, des centaines de loyers ont baissé à Paris", s'est félicité Jacques Baudrier. Lors d'une conférence de presse le 23 janvier 2024, l'adjoint dédié au Logement et à la Transition écologique du bâti de la Ville de Paris a présenté le bilan de l'encadrement des loyers. Le nombre de signalements a explosé en un an. Au total, 1.631 dossiers ont été déposés dans cette période, "contre 120 en trois ans lorsque l'État s'en occupait", a chiffré Barbara Gomes, conseillère déléguée en charge de l'encadrement des loyers, des plateformes locatives et de la protection des locataires. La municipalité a, en effet, reçu le 1er janvier 2023 la compétence de gestion de cet encadrement. "Le fait d'avoir récupéré cette compétence a des effets positifs immédiats."
Les petites surfaces largement touchées
Le non-respect de la législation concerne davantage certains arrondissements que d'autres. C'est le cas des XIe, XVe, XVIIe, XVIIIe et XXe. La moitié sont des logements meublés, et la grande majorité des signalements visent des petites surfaces (T1 et T2). Fait étonnant : 55% de ces logements sont gérés par des agences immobilières. "C'est la mauvaise surprise de ce bilan. On aurait pu penser que les agences étaient garantes du respect de cet encadrement", a fait remarquer la conseillère déléguée. Enfin, 30% des logements appartiennent à des personnes morales.
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