Une soixantaine de salariés du groupement d'entreprises de Baudin-Chateauneuf travaillant à la rénovation du pont d'Aquitaine, à Bordeaux, se sont rassemblés jeudi devant la préfecture de Gironde pour protester contre l'annulation de l'interdiction de la circulation pendant trois nuits, qui entraîne selon eux un blocage des travaux.
Durant les trois nuits de mardi à vendredi, la circulation sur le pont devait être interdite, comme cela arrive régulièrement depuis le début du chantier.
La "coupure de la circulation a été annulée au dernier moment par le donneur d'ordre des travaux, la Direction départementale de l'Equipement", selon un des responsables, qui qualifie cette décision d'"unilatérale" et d'"injustifiée".
Les équipes de nuit ne pouvant livrer les matériaux nécessaires aux travaux, c'était "chômage technique" jeudi pour la soixantaine d'employés de l'équipe de jour qui devaient poser des suspentes, a dit ce responsable à l'AFP.
La DDE affirme de son côté avoir "demandé à l'entreprise de différer l'installation de ces suspentes, compte-tenu des doutes sur la qualité des pièces installées et choisies par l'entreprise", selon son directeur régional, Yves Massenet, interrogé par l'AFP.
Depuis l'ouverture de ce chantier d'un montant de plus de 50 millions d'euros, les polémiques se sont succédées entre le groupement d'entreprises et les services de l'Etat, préfecture et DDE, sur des questions de sécurité, de retards de travaux, de pénalités et de délais de paiements.
La "coupure de la circulation a été annulée au dernier moment par le donneur d'ordre des travaux, la Direction départementale de l'Equipement", selon un des responsables, qui qualifie cette décision d'"unilatérale" et d'"injustifiée".
Les équipes de nuit ne pouvant livrer les matériaux nécessaires aux travaux, c'était "chômage technique" jeudi pour la soixantaine d'employés de l'équipe de jour qui devaient poser des suspentes, a dit ce responsable à l'AFP.
La DDE affirme de son côté avoir "demandé à l'entreprise de différer l'installation de ces suspentes, compte-tenu des doutes sur la qualité des pièces installées et choisies par l'entreprise", selon son directeur régional, Yves Massenet, interrogé par l'AFP.
Depuis l'ouverture de ce chantier d'un montant de plus de 50 millions d'euros, les polémiques se sont succédées entre le groupement d'entreprises et les services de l'Etat, préfecture et DDE, sur des questions de sécurité, de retards de travaux, de pénalités et de délais de paiements.