L'emploi salarié dans le secteur concurrentiel en France a enregistré une légère croissance de 0,1% en 2004, selon les statistiques publiées jeudi, par l'Insee et le ministère du Travail. Le secteur de la construction fait mieux que la moyenne avec +1,3%.
A la fin décembre 2004, la France comptait 15.408.000 salariés, ce qui représente 17.200 postes de plus qu'à la fin décembre 2003, grâce à la progression du secteur tertiaire et de la construction. Des résultats qui restent décevants puisque 39.000 créations demplois étaient escomptées.
L'emploi industriel décline depuis quinze trimestres. Alors qu'il n'avait cessé de croître de la moitié de l'année 1999 au printemps 2001, l'emploi industriel a continué de décliner en 2004 (-1,9%, soit 76.500 emplois en moins), à l'exception de l'industrie automobile (+1,2 %, +3.600 emplois) qui est le seul grand secteur industriel à tirer son épingle du jeu en 2004.
Dans la construction, la situation de l'emploi se caractérise, depuis 1998, par un net retournement de tendance à la hausse après sept années de crise (1991-1997). Concernant les tensions du marché du travail dans la construction, 74% des chefs d'entreprise déclaraient des difficultés en janvier 2005, selon l'Insee, soit deux points de moins qu'au trimestre précédent. L'emploi salarié dans la construction, qui affiche neuf hausses trimestrielles consécutives, a progressé de +1,3 % en 2004, soit +17.000 emplois, bilan en accélération par rapport aux deux années précédentes.
Enfin, la croissance du tertiaire, qui regroupe à lui seul 69,4 % des emplois salariés affiliés, atteint +1,3 % en 2004 (un niveau trois fois plus important qu'en 2003), soit +136.600 emplois. Au sein du tertiaire, l'emploi intérimaire affiche une quasi-stabilité en 2004, avec la perte de quelque 200 emplois. Au quatrième trimestre, il enregistre cependant une forte hausse de 3,5 % (21.600 intérimaires de plus). En janvier 2005, après une nette progression en décembre, l'emploi intérimaire a enregistré une correction technique sensible (-3,9 %).
L'emploi industriel décline depuis quinze trimestres. Alors qu'il n'avait cessé de croître de la moitié de l'année 1999 au printemps 2001, l'emploi industriel a continué de décliner en 2004 (-1,9%, soit 76.500 emplois en moins), à l'exception de l'industrie automobile (+1,2 %, +3.600 emplois) qui est le seul grand secteur industriel à tirer son épingle du jeu en 2004.
Dans la construction, la situation de l'emploi se caractérise, depuis 1998, par un net retournement de tendance à la hausse après sept années de crise (1991-1997). Concernant les tensions du marché du travail dans la construction, 74% des chefs d'entreprise déclaraient des difficultés en janvier 2005, selon l'Insee, soit deux points de moins qu'au trimestre précédent. L'emploi salarié dans la construction, qui affiche neuf hausses trimestrielles consécutives, a progressé de +1,3 % en 2004, soit +17.000 emplois, bilan en accélération par rapport aux deux années précédentes.
Enfin, la croissance du tertiaire, qui regroupe à lui seul 69,4 % des emplois salariés affiliés, atteint +1,3 % en 2004 (un niveau trois fois plus important qu'en 2003), soit +136.600 emplois. Au sein du tertiaire, l'emploi intérimaire affiche une quasi-stabilité en 2004, avec la perte de quelque 200 emplois. Au quatrième trimestre, il enregistre cependant une forte hausse de 3,5 % (21.600 intérimaires de plus). En janvier 2005, après une nette progression en décembre, l'emploi intérimaire a enregistré une correction technique sensible (-3,9 %).